Le jury a fait connaître son choix. J’imagine aisément que la tache était difficile. Je rappelle qu’i y avait 112 artistes présents dont 25 appartenant à des nationalités autre que belge.
Le Prix de la Ville de Namur a été attribué à Pélagie Berquin
http://www.pelagie.be/
Le Prix du Jury a été remporté par Guy Gruwier. Il est dit que le jury particulièrement admiré sa technique très réaliste
http://www.watercolourpainter.eu/
Le Prix du Public est revenu à un artiste allemand qui a forcé l’admiration des nombreux visiteurs : Slawa Prischedko. La vox populi ne s’est pas trompée.
http://prischedko.de/index;jsessionid=aSbrm1T66Yv5?s=slava/gallery
La tentation première est d’être strictement informatif ; le jury a délibéré et voici le palmarès. Je suis convaincu qu’à l’heure duverdict, le choix n’était pas aisé. Mais, je ne peux m’empécher de donner mon point de vue.
J’observe que dans le prix de la Ville de Namur et dans le prix du Jury, c’est le « classicisme » qui a guidé l’aréopage de l’Arsenal. C’est le réalisme, je dirais même l’hyper réalisme de Guy Gruwier qui a favorablement impressionné le Jury.
La ville de Namur récompense une artiste tout à fait talentueuse, qui enseigne à l’école de Namur. Mais je ne peux pas penser qu’ici l’on est un peu « entre soit ». Personnellement, ma préférence aurait, si l’on reste dans le cadre purement namurois, plutôt été vers les demoiselles « aguichantes » de Stéphane Heurion.
Et il y avait bien d’autres artistes tout aussi talentueux. En l’état actuel des choses, on reste dans « l’aquarellement correct » Les factures qui s’éloignent du figuratif « pur et dur » celles qui suggèrent plus qu’elles ne disent, celles qui flirtent avec l’abstraction ne semblent pas plaire. On est donc très loin de ce que l’on découvre dans les manifestations de l’art contemporain. Et je ne parle pas des techniques mixtes qui ont le sait, n’ont pas ici, comme ailleurs en Europe, droit de cité.Pour conclure je pense, que cet « académisme éclairé de bon aloi » ne donne pas d’atouts à l’aquarelle pour rivaliser à armes égales avec la peinture à l’huile ou à l’acrylique. En aquarelle, il y a eu l’école anglaise avec Turner et d’autres, et France il ya eu, si l’on excepte les peintres voyageurs,les jeunes filles « de bonne famille » qui faisaient du piano et de l’aquarelle. Je lance le débat, j’espère avoir été pessimiste et que mes craintes ne soient pas fondées.
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