Mon Ex (appelons le Ernesto, parce que si je prends un nom Québécois, je risque de tomber sur un faux numéro) avait cette joyeuse règle, celle d’effacer ses ex (à l’exception de sa co-parente). Quand je dis effacer, c’est vraiment le néant, le trou noir. Zip, splat, wooo. Disparues les nanas.
« On s’est aimé, on a ri et dansé, on a brodé cette belle complicité, au fil des belles années et des difficultés. On a surmonté des défis et mijoter des rêves, et je suis même grimpé au ciel, plus d’une fois. Mais c’est tout. Fais de l’air la belle. Ciao bellissima»
Ernesto me fascinait pour ça. Bien sûr, il m’a raconté son passé amoureux, mais il prenait soin de mettre en évidence tous les cotés dysfonctionnels de chacune des histoires, pour me montrer Ô combien j’étais supérieure, dans une autre catégorie. Je dormais sur mes 2 oreilles, comme un bébé.
Mon mec, lui, il reste copain-copain avec son Ex…
!!!
Il a le droit de faire ça?! (j'ai quand même fait les vérifications d'usage auprès de mes copines, mes cousines et ma soeur) Maudit 21e siècle à marde.
Avoir su, j’aurais été plus douce avec Ernesto, il m’aurait peut-être acceptée comme amie Facebook au moins.
Aïe aïe aïe, dites-moi que je suis immature, vieux jeu, jalouse, n'importe quoi. Ça m'est égal. Mais une chose est sûre: ça va pas du tout cette histoire. J’dors mal, j’ai des nœuds dans l’estomac, et ce matin j’ai un 3e bouton qui est venu me décorer la face.