On pourrait penser que sous terre, il fait très frais. Il fait moins chaud, c'est certain, mais la fraîcheur n'est plus au rendez-vous depuis que les portes ont été supprimées en station.
Les travailleurs du tunnel ont chaud. Pas de clim ou de ventilation réfrigérée dans les loges des vieux matériels. On roule vitres ouvertes ; on bloque la porte côté entrevoie avec la petite palette ; on ventile.
J'ai retrouvé, encore dans son emballage, un petit instrument qui peut m'être utile : un ventilateur de poche. Il en existe de toutes formes à tous les prix, avec ou sans réservoirs et même un modèle à affichage. Par contre, je n'en ai pas trouvé à dynamo, sur le même modèle qu'une lampe de poche. S'il y a un inventeur dans a salle, qu'il s'en occupe, je lui laisse volontiers l'idée.
Mon ventilateur de poche est à réservoir. Un petit anneau permet d'y glisser une lanière afin de le porter en collier.
Un doute, cependant. N'ayant pas encore expérimenté, conduire en se ventilant est-il considéré comme conduire en téléphonant? Mon petit doigt me dit que oui. Qu'importe, ce ventilo me sera bien utile dans les bus surchargés qui me ramènent chez moi le soir. Ah, je vais en faire des jaloux!