Quelles ont été mes motivations lorsque j’ai ouvert ce blog ? Suis-je parvenir à y répondre ?
Tout d’abord, comme tout bloggeur, avec une certaine dose d’impudeur, j’ai voulu parler, sinon de ma vie personnelle, tout au moins de ce que je faisais. Et, « masmoulin c’est donc jeté à l’eau »
Je fréquente le Net depuis 1995. J’y ai vu dès le départ, une source de documentation très intéressante. J’entends encore ce que disaient alors ses détracteurs, les mêmes qui n’auraient pas cru à l’avenir du chemin de fer, de l’électricité, au vaccin de Pasteur, et j’en passe: “Internet c’est comme une immense bibliothèque, dont tous les livres auraient été dispersés sur le sol, donc dans n’importe quel ordre. “Et puis, on ne sait pas du tout quel crédit accorder à ce que l’on trouve”. Ils n’avaient pas tout à fait tort.
Il y a 15 ans, il n’y avait pas Google. Il n’a vu le jour que le 7 septembre 1998. Il n’a véritablement explosé qu’au débutdes années 2000. Et puis, l’on ne trouvait presque pas de sites en français, sauf ceux du Québec. Malgré ce handicap, j’ai utilisé « la toile » pour faire de la recherche documentaire, lorsque je rédigeais des rapports d’expertise. Je me souviens par exemple du mot « nosocomial » dont j’avais besoin de connaître la signification dans une affaire pénale. A l’époque les médias n’en parlaient pas encore et les dicos étaient muets.
Lorsque j’ai cessé mon activité professionnelle, il y a trois ans, je me suis essayé à l’aquarelle. J’ai tout naturellement fait des recherches, sur tout ce qui concerne ma toute nouvelle passion. J’ai ouvert et tenu pendant un temps, sur la première version du forum aquarellissime, une rubrique consacré à mes découvertes de sites où l’on peut trouver des photos, supports d’inspiration.
http://165340.aceboard.net/165340-2735-6734-0-Photos-Collectes-masmoulin.htm
A cette époque, c’est devenu la mode d’avoir son blog. Les gens y parlaient d’eux, de leur vie, de leur chien ou de leru chat, enfin de tout ce qui les intéressent. Les artistes, dont les aquarellistes ont aussi été touchés par la « blogmania ». La plupart de ces blogs tournent autour de leurs œuvres, de façon un peu nombriliste. J’ai pour ma part essayé de ne pas tomber dans ce travers.
J’ai donc conçu ce blog comme celui d’un « honnête aquarelliste », au sens de « l’honnête homme » des moralistes du 17ème siècle. Sans aucun doute un bien trop vaste programme, enfin je chemine…Et ma curiosité est sans limites.
Mais alors quoi dire ? Au fil du temps, j’ai parlé de mes expériences, de mes trucs, de ceux que je trouvais sur le Web. Je me suis hasardé à montrer mes réalisations. Depuis mon arrivée dans le monde de l’aquarelle, je me suis constitué une « banque de favoris » dédiés à l’aquarelle, que je continue d’enrichir. J’ai pensé intéressant de parler de ces sites : les coups de cœur, la biographie de peintres qui ont légués une œuvre sur papier, etc….
Mais je me demande chaque jour ce que je mets en ligne répond ou non à l’attente de ceux qui viennent visiter le blog.
Mes amis proches me parlent de mes aquarelles. et de mes croquis aquarellés. Mais la plupart s’intéressent surtout à la partie documentaire. Beaucoup me disent qu’il est bien documenté, qu’il fourmille de sujet, qu’il est riche. « Ton blog c’est un peu le jardin extraordinaire de Charles Trenet » c’est le compliment qui m’a le plus touché.
C’est tout cela ma motivation pour ne pas baisser le rideau. En effet, quoi de plus triste que d’atterrir sur un site, un blog qui n’a pas été mis à jour depuis plusieurs mois, plusieurs années. Quels d’échecs, quel lassitude, quel découragement, cela traduit-il, bien mieux que des mots. Mon intention est bien entendu de continuer. Merci de me dire si je vais dans la bonne direction.
J’ai assez parlé de mon cheminement de bloggeur et de mes états d’âme.Je m’excuse par avance de ne pas “avoir fait court”. Mais un blog c’est fait pour s’exprimer.
Dans le billet que je vais mette en ligne demain matin,je vais évoquer « celui qui nous a montré le chemin et fait aimer l’aquarelle » :
William Turner.
J’ai hésité, par peur d’enfoncer des portes ouvertes. Mais souvent , que sait-on vraiment de ce grand artiste, son nom, sa renommée, un soleil couchant et après. J’espère que mon approche vous plaira.
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