Bye bye Nigéria et peut être que je devrais revenir un jour. Que dire de ce pays que je n'ai pas visité? Pas grand chose. La logistique mise en place depuis l'aéroport était très bonne et on n'a pas eu à ce plaindre de ce coté là. Quant aux gens vivant dans ce pays, on n'a eu que très peu de contacts avec eux aussi bien sur terre qu'en offshore. Ils sont très polis, ça c'est sur. Par contre sur site, la motivation n'était pas toujours au rendez vous et on ramait à former des gens qui s'acharnaient à oublier immédiatement ce que leur avaient dit, et si par hazard ils le retanaient, ils gardaient l'information pour eux et ne la partagaient pas avec leur remplacant. Du coup, il fallait éternellement recommencer à expliquer et quand on croyait y être arrivé, l'équipe changait et tout était à recommencer. Le problème ne vient pas des personnes, mais de la considération qu'on leur apporte. Quand on veut tirer sur les prix au maximum, on finit par avoir des gens qui sont là en dilétante. C'est hélas une mode dans le monde du business man qui ne voit pas plus loin que son tabelau excel et sa case dépense. Le jour ou on arrivera à faire comprendre à tout ces cravateux se pavanant à Wall Street en Ferrari ou en Lamborghini que la compétence vient aussi de la fiche de paye, le monde se portera mieux, mais c'est hélas pas demain la veille.