L'affaire tourne au casse-tête quand on aborde la question des communes et des zones touristiques. Jean-Marc Ayrault a soulevé un lièvre en faisant remarquer qu'il existe 5 000 communes touristiques, qui, seront concernées. Bernard Accoyer reconnaît que l'argument se tient.
Certains députés UMP ont déjà fait savoir qu'ils ne voulaient surtout pas s'engouffrer dans la brèche du travail dominical : Pierre Méhaignerie, Jean-Pierre Door, les élus d'Alsace-Lorraine, qui ont rencontré mercredi soir Xavier Darcos, et qui devraient obtenir le statu quo.
Enfin, le statut des salariés du septième jour dans les communes et zones touristiques, type station balnéaire ou de sports d'hiver, est nettement moins avantageux. Pour eux, le dimanche est un jour comme les autres, sans avantage de salaire. Un vrai nid à contentieux pour un texte qui pourrait finalement être censuré par le Conseil constitutionnel.