Michaël Jackson et les journalistes : quand les "chiens" se mettent à pleurer...

Publié le 03 juillet 2009 par Hermas

Silence, l'idole est morte, le "pauvre petit dieu" a fermé les yeux, le monde est en deuil. Les moyens d'information ne parlent que de lui ou presque. Que croyait-on ? qu'il était immortel ? parce qu'il était un roi, une "icône" comme cela a été déclaré en tant d’occasions, "un dieu" ? Pauvre dieu mortel.

Et les journalistes? TAISEZ-VOUS! VOUS DEVRIEZ AVOIR HONTE DE DONNER TANT D'IMPORTANCE A UN EVENEMENT QUI ARRIVE A TOUT LE MONDE. A VOUS AUSSI, un jour, ce soir, demain, qui sait, quand vous vous y attendrez le moins... Journalistes, ce que vous dites, ou écrivez, dans la presse, à la radio, à la  télévision sur ce sujet, est IMMONDE. C'est UNE OFFENSE AU MONDE ENTIER, UNE OFFENSE AUX MILLIERS DE PERSONNES QUI MEURENT DANS LES HOPITAUX CHAQUE JOUR APRES DE LONGUES SOUFFRANCES PARFOIS,  sans que personne n’en parle.
C'EST UNE OFFENSE pour les milliers de personnes, dont beaucoup d'enfants qui meurent de faim ou de suif chaque jour, en Afrique et ailleurs dans le monde, et dont vous ne parlez pas, ou tellement peu.
Et vous ne pensez même pas à critiquer, à condamner les Etats qui dépensent des milliards de dollars ou d'euros pour envoyer des satellites d'exploration afin de savoir s'il y a de l'eau sur Mars. Vous ne protestez pas devant ce scandale, alors que cet argent pourrait permettre de creuser des puits pour donner de l'eau potable à des millions d'enfants et d'adultes. Mais vous pleurez sur le dieu mortel.
Vous ne protestez pas devant l'exploitation de centaines de milliers d'enfants (garçons et filles), exploités, mis en esclavage par des gens sans foi ni loi, qui les emploient comme enfants-soldats, comme esclaves par le travail forcé, pour les abus sexuels dont ils sont victimes, pour les tortures et même la mort qu'on leur fait subir, en les filmant, pour alimenter les pulsions de milliers de pédophiles "en ligne".
Vous ne protestez pas devant les 70 millions d'enfants assassinés chaque année dans le sein de leur mère (selon les chiffres recensés), au prix d'atroces souffrances : rappelez-vous le film tourné par un médecin accoucheur qui s'est repenti, et qui a enregistré les hurlements de douleurs des enfants déchiquetés, aspirés, dans le sein de leur mère. Vous ne protestez pas contre cela mais vous remplissez le monde de vos clameurs pour le pauvre dieu mortel.
Vous ne protestez pas contre les milliers et les milliers d'embryons tués pour en faire des "cellules souches" alors que les cellules souches adultes sont largement suffisantes. Vous vous faites les complices de criminels.

Vous ne protestez pas devant les lois abjectes sur "la fin digne de la vie", l'euthanasie, votées par le Parlement européen, sur les lois sur le "gender" etc.
Vous APPROUVEZ QUI NE DIT MOT CONSENT. Tout cela ne vous émeut guère, mais vous fondez de chagrin collectif pour le pauvre dieu mortel.
Et vous ne trouvez pas étrange, contradictoire, inhumain que pour "une inrerruption de grossesse" (mot commode, sans connotation morale, trouvé pour ne pas parler d'AVORTEMENT, mot qui est déjà une condamnation parce qu'il indique l'assassinat d'un être humain), vous ne trouvez pas drôle que, dans certains pays, l'avortement soit permis jusqu'au 5° mois de grossesse, alors que dans d'autres, il n'est permis que jusqu'à 4 mois ?

C'EST pourtant CRIMINEL : quels critères utilise-t-on alors pour décider si un foetus, un embryon est un être humain ? A Emma Bonino, politicienne italienne, un prélat du Vatican a répliqué à la télévision :
« N'oubliez pas "Honorable Bonino" [“honorable, onorevole”, est le titre donné aux politiciens. Quelle honorabilité, en vérité ?] QUE VOUS AVEZ ETE VOUS AUSSI UN EMBRYON »...
Tout cela paraît vous laisser indifférent, que vous couvrez de vos silences, mais la mort du pauvre petit dieu devrait passer pour un drame affectant l’humanité tout entière.

Le SEUL qui prenne constamment la défense des faibles, des malheureux, des enfants, de la vie, sur lesquels, oui, il convienne de pleurer, du soin apporté à la vie, de tous les problèmes et fléaux qui affligent notre humanité livrée à tous les formes de perversion, C'EST LE PAPE BENOIT XVI.
C'est le SEUL QUI AIT LE COURAGE DE DIRE LA VERITE, dût-il lui en coûter le mépris des bien-pensants.

Mais là encore, quand vous ne faites pas écho complaisamment aux commentaires stupides de certains politiciens, ou aux agressions des mêmes bien-pensants, c’est du même silence indifférent que vous couvrez ses propos et ses appels.
Quand en revanche un prêtre manque à son vœu de chasteté, chose infiniment déplorable, c'est vrai, nous en sommes abreuvés, avec tous les détails, pendant des jours.
Mais quand la police, italienne par exemple, arrête une centaine de pédophiles, ce n’est qu’une nouvelle brève... Pourtant, il y a parmi eux des politiciens, des magistrats, des avocats, des médecins, des hommes de la rue, des gens de tous les rangs sociaux.
 
Mais voilà, ILS NE SONT PAS PRETRES, alors c’est moins croustillant, et surtout et cela ne donne pas une occasion d'attaquer l'Eglise.
Journalistes, taisez-vous !
Michael Jackson est mort, comme tout un chacun. Il a vécu sa vie. Il a eu de l'argent, la gloire... la "gloire" des scandales. Et pourtant il est "adoré" comme une "idole": il porte bien son nom.
Je prie pour lui, je ne le condamne pas : il a plus besoin de prières que de commentaires, et bien plus encore que des larmes de millions de personnes, et, parmi elles, de grandes vedettes du spectacle, qui nous déclarent que c'est une perte irréparable. Et celle de l'homme de la rue qui meurt à l'hôpital, ou dans un accident, ou d'une ambolie chez lui, n'est-ce pas une chose irréparable, humainement ? Ayez du bon sens.

Ce qui me navre, c'est de voir ces millions de “fans” qui le pleurent. Les pauvres, ils ont mis leur idéal dans une "idole" périssable. Ils n'ont pas d'autre idéal. Ils sont déboussolés ! Par qui, pourquoi ? Faisons notre examen de conscience.

Jean-Paul II, dont vous avez parlé beaucoup, notamment au moment de sa mort, pour ricaner encore de ses souffrances, a dit un jour lors d'une audience générale hebdomadaire : « DIEU EST DEGOUTE DE L'HOMMME PARCE QU'il EST DEVENU PIRE QUE DES BETES » (Il rappelait ainsi un phrase de Dieu dans l'Ancien Testament). Le Saint Curé d'Ars déclarait déjà : « Laissez un paroisse sans prêtre, et les gens adoreront les bête ». Ce qui est pire, c’est lorsqu’il se met à adorer l'homme, devenu pire que les bêtes.

Parole de Jean-Paul II, Parole de Dieu.
Pensez-vous, tous, que vous mourrez un jour ? en laissant tout ? Carrière, argent, sexe, plaisirs...

pour retourner en poussière, en décomposition, la nourriture des vers... C'est cela qu'il restera sous peu de ce pauvre Michael Jackson que tous pleurent, et qui devrait susciter notre peine, certes, mais en priant pour lui, car, lui aussi, il est un ENFANT DE DIEU! COMME NOUS TOUS! Mais voilà, notre société a mis Dieu au ban, l'a condamné à l'exil. Et vous vous étonnez que l'homme soit devenu pire que des bêtes.

Je m'étonne, je suis surpris, scandalisé que ceux qui sont chargés d'informer les gens, de leur faire passer la communication (les "mass communication-media") soient si aveugles, si ignorants aussi, si acharnés parfois, pour ne pas dire souvent, contre l'Eglise Catholique, et si aisément séduits par du vent.

Vous devriez penser à cet adage ancien: QUOS VULT PERDERE JUPITER, EOS DEMENTAT: CEUX QUE JUPITER VEUT PERDRE  IL LES REND FOUS.

Le monde est fou, car il a perdu son DIEU, son VRAI DIEU.

En revanche, il est dirigé dans bien des endroits par des "disciples" d'Hitler... En Corée du Nord, plus de 6 millions de gens souffrent d'une faim atroce, alors que leur "chef", un tyran, s'adonne à la science nucléaire, aux fusées balistiques intercontinentales, et profère des menaces de guerre. Et qui aide ces pauvres malheureux, à survivre? l'Institution Catholique "CARITAS DE HONGKONG. Qui en parle parmi vous, gens de “medias” ? Ne vous effleure-t-il pas que nous puissions être comme en 1938 ? Mais quels Chefs d'Etat sont capables de remédier à un monde qui s'entredétruit ? Quand on voit nos autorités dirigeantes... Des Sans-Dieu, ou qui vivent comme tels, par leur situation familiale, etc., par les lois immorales qui sont votées, sans souci des pauvres, et au mépris de la vie. Qui d'entre eux, et d’entre-vous, vivrait avec 600 euros par mois ? Comment peuvent-ils recevoir la grâce d'état que Dieu envoie aux dirigeants des peuples, pour assurer leur bien, le bonheur de leur peuple, s'ils ne sont pas en état de grâce ? Si Dieu n'édifie pas, la maison, elle, s'écroule.

Prenez-y bien garde... Il est MIDI MOINS CINQ

QUE CELUI QUI A DES OREILLES POUR ENTENDRE, ENTENDE.

Mgr Jacques Masson