degré IV, IV

Publié le 04 juillet 2009 par Moinillon

Cependant, il faut l’avouer, les commencements de cette mortification, ou plutôt de cette mort religieuse par laquelle il faut crucifier la volonté du cœur, les sens de la chair, sont accompagnés de beaucoup de travaux et de peines; les progrès qu’on fait dans l’obéissance, sont encore suivis de quelques sueurs et de quelques difficultés; mais enfin on se trouve délivré heureusement de toute sensation pénible et douloureuse, et l’on entre dans une paix et une tranquillité parfaites : car la seule peine qu’éprouve cet heureux homme d’obéissance, mort et vivant tout à la fois, c’est de connaître qu’il a suivi sa volonté en quelque chose : alors il craint d’avoir à répondre à Dieu de la détermination qu’il a prise de lui-même.
saint Jean Climaque : L'Échelle sainte
«De la bienheureuse et toujours louable obéissance»