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Les plantes qui guerissent

Publié le 04 juillet 2009 par Caspersky

arnica_montana

Arnica (herbe aux chutes, quinquina des pauvres)
Fleurs jaunes d’or. Surtout employées en infusion (5 gr. pour 1000) stimule le système nerveux (syncope, chlorose, anémie).Diurétique, tonique et fébrituge. A l’extérieur, en compresses, la teinture résout les bosses, les contusions, les bleus, les furoncles. La couper d’eau bouillie pour les plaies.

camomille
Camomille romaine (Anthémis odorante)
Fleurs simples ou doubles, d’un blanc jaunâtre, et très odorantes. Les fleurs contiennent une huile volatile qui est le principe actif. Recueillir les fleurs à peine écloses. L’infusion (5 à 15 gr. pour 1000) est stomachique, antispasmodique (manque d’appétit, crampes et lourdeurs d’estomac, indigestion, ballonnement). Efficace dans les fièvres intermittentes et les crises de nerfs. –sirop de camomille: 10 à 50 gr par jour.

chiendent

Chiendent (froment rampant)
Lieux cultivés et incultes, pousse abondamment dans les champs. On emploie la racine blanc/jaune, de saveur styptique, riche en sels de potasse, comme diurétique. Bien la concasser, l’écraser même à l’aide d’un marteau. Infusion: 20 gr. pour 1000. Indiquée comme boisson chaque fois qu’il faut stimuler les fonctions du rein. Maladies de foie, jaunisse, coliques hépatiques, enflures des jambes, hydropisie, pleurésie, albuminurie. Préférer le chiendent nitré: chiendent: 10 gr., queux de cerises: 10 gr., eau: 1 l., nitrate de potasse: 4 gr. par bol.

Colchique
Colchique (narcisse d’automne, safran des prés, vieillotte, tue-chiens)
Plante bulbeuse à fleurs d’un violet rose, sortant de terre. On emploie les fleurs, le bulbe et surtout les semences. Purgatif énergique, diurétique, surtout antigoutteux et anti-rhumatismal. A manier avec précaution!
Vin de semence: 5 à 10 gr. par jour.

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Coquelicot (pavot rouge)
Croît en grandes quantités dans tous les champs de céréales. Les pétales ont des propriétés calmantes, narcotiques, adoucissantes. C’est une des “fleurs pectorales”. Infusion: 10 gr. pour 1000 (édulcorée avec miel et sucre). Utile dans les inflammations du poumons, pleurésie, grippe, toux sifflante.

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Gentiane jaune
Plante des régions montagneuses atteignant jusqu’ à 1 mètre de hauteur. Feuilles opposées vert pâle, grandes fleurs jaunes en faisceaux. On emploie la racine. Excellent stomachique tonique et digestif (chlorose, anémie, manque d’appétit, diarrhées chroniques, tuberculose, convalescence). Poudre: 2 à 5 gr. Décoction: 10 à 15 gr. pour 1000. Vin: racine de gentiane (30 gr.), alcool à 60° (60 gr.) et vin rouge (1 l): laisser alcool et racine fragmenter 24 heures en présence, ajouter le vin et au bout de 10 jours, filtrer. Dose: 60 à 120 gr. par jour.

gui

Gui (verquet, bois de la sainte croix)
Parasite des chêne, orme, tilleul, etc…
Vanté dans l’épilepsie (danse de saint-guy), asthme. Décoction: 30 gr. pour 1000.
En cataplasmes, les semences de gui calment les douleurs de la goutte et les inflammations articulaires. Des baies, on tire une glu.

LES PLANTES QUI GUERISSENT

Guimauve
Tige de près d’un mètre de haut, fleurs roses en juin et en août. Emollient, adoucissant par excellence. Très utile en gargarisme dans les angines, amygdalites, pharyngites (Infusion: 25 gr. pour 1000). Employée dans les ophtalmies, les suppurations des paupières et de l’oreille. En lavement, contre dysenterie, la diarrhée et les hémorroïdes. La racine fournit le bâton de guimauve des nourrices.

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Houblon (vigne du Nord)
On emploie les fleurs ou cônes comme tonique amer, narcotique, sédatif. Infusion ou décoction: 20 gr. pour 1000. utile dans scrofule, lymphatisme (“glandes”), anémie. En lavement, contre les ascarides des enfants. Avec les cônes secs, on fait des oreillers contre l’insomnie. Le houblon donne son parfum à la bière.

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Laurier cerise
Originaire d’Asie, ses feuilles vertes ont un parfum et une saveur d’amandes amères. On emploie les feuilles comme calmant, sédatif, anti-cancéreux. Eau distillée de laurier cerise: 1 à 15 gr. par jour. Très employé dans les potions calmantes contre la toux, bronchite, crise d’asthme.

Source:Le tout en un” encyclopédie illustrée des connaissances humaines. Librairie Hachette 1921.


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