Magazine Journal intime

Mes humeurs dans la Meuse

Publié le 10 juillet 2009 par Anaïs Valente

Dernières de la saison, mes humeurs partent en vacances durant juillet et août, elles seront de retour en septembre...

Cervelle de moineau suisse

Suisse, car en forme de gruyère, avec plus de trous que de fromage.  J'ai pu le constater tout récemment, lors du décès de Michaël Jackson : j'oublie systématiquement qui est mort.  Oh, pas dans la « vraie vie ».  Mais dans le star system.  A croire que lorsque j'apprends le décès d'une célébrité, je suis triste, j'y pense... puis j'oublie (c'est la vie c'est la vie).

Je serais curieuse de pouvoir déterminer, dans une liste de cent personnes connues, tous secteurs confondus (évitez cependant la politique, pas mon truc), qui est mort et qui ne l'est pas.

En discutant de Michaël Jackson ou en lisant des articles consécutifs à son décès, j'ai ainsi (ré)appris le décès de Carlos.  De Jacques Villeret.  De Jeff Bodart.  De Pascal Sevran.  De Louis XIV, Charles de Gaulle et Lady Di (meuh non, je rigoooole). Et de Farrah Fawcett, mais ça c'était tout récent donc j'ai une excuse.

Finalement, savoir si une star est vivante ou non, c'est quasi aussi complexe que de savoir si elle est encore mariée et avec qui...

Est-ce parce que ces gens n'ont fait partie de ma vie que sur papier glacé que, morts ou vivants, finalement, ils restent bel et bien présents ?  Désir inconscient de les maintenir en vie ?  Statut d'icône qui les maintient en vie envers et contre tout ?  Help... Y a-t-il un psy dans la salle ?  Passque bon, même si ça a peu d'importance, ça la fout mal d'avoir chaque fois l'air surpris : « ah booooooooon, Carlos/Jacques Villeret/Charles de Gaulle est mort ?  Mais quand donc ? »

Enfin, avec le décès de Michaël, j'aurai au moins appris, après maintes recherches, la signification de RIP.  Vous l'ignorez ?  Tant mieux, zavez qu'à chercher, comme moi.



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