Afin d’occuper mon désœuvrement, j’ai été roder au Printemps Haussmann.
Bon, allez, j’avoue, je voulais en fait voir les nouveautés de mon ami Jérôme Dreyfuss, et notamment la couleur « Bois de rose » qui est un cuir de chèvre qui doit être à tomber sur un Billy… car plus rigide que l’agneau..
(à la relecture de ces deux lignes, je me rends compte à quel point cette phrase peut être nébuleuse pour un néophyte du It-Bag, mais bon, on ne parle pas aux néophytes ici, on le sait !)
J’aime bien aller à Haussmann de temps en temps, histoire de prendre la température de la mode de la rue.
Je trouve que Rive droite les tenues sont moins bobo que du coté de Saint Germain. C’est toujours un peu un choc pour moi que de traverser la Seine…
Alors Kabo ? Qu’as-tu vu ? ? Qu’est ce qui t’as interpellée dans cette incursion du coté obscure de la Seine ?
N’exagérons rien…
Il y a cependant une chose qui m’a frappée, droit au cœur… C’est la recrudescence d’accessoires Saint Laurent que j’ai pu croiser… Les sacs… (j’ai failli faire une syncope à la vue d’un downtown dans les camaïeux de bruns à l’épaule d’une petite asiatique – pléonasme…), les chaussures, surtout celles aux talons démesurés (mais comment font-elles ?), ceintures, manchettes…
Le tout aisément reconnaissable bien sûr…
C’est un peu comme si depuis qu’il était mort, les fashionistas s’étaient senties obligées d’avoir un truc de Yves, comme un hommage. J’avais moi-même achété à l’époque un sac tribute, noir, classiquissime, intemporel, un peu comme si j’avais besoin de posséder quelque chose de Yves dont je ne me lasserai jamais…
A propos de me lasser, j’ai failli craquer sur un Downtown (en solde !) en cuir tye&dye … Je me suis raisonnée, mais je n’ai pas dit mon dernier mot… Je l’ai essayé et reposé (car la vendeuse ne m’a même pas dit bonjour c’te pouf !).
Mais depuis, je ne peux me l’ôter de la tête…