L'artiste "de nos pinceaux" a bifurqué vers le couteau (pour la rime parce qu'en fait je crois bien que c'est un burin électrique, souvent appelé du nom d'une marque connue: Dremel) et délaisse, le temps d'une fin de semaine, la peinture pour la sculture. Sur pierre, pardon madame!
L'auteure, elle, "de nos stylos", s'applique à l'écriture, sous un petit temps gris. Les pluies fortes ou fines la rendent moins coupable de rester à l'intérieur, les yeux rivés sur son clavier. Elle voudrait bien profiter de cet été où les éditeurs et les directeurs, ou directrices dans mon cas, littéraires prennent des vacances. Qu'en septembre, le manuscrit soit sur leur bureau. En haut de la pile. Une fois, bien sûr, que leurs travaux pressants pour la rentrée littéraire soient achevés. Mais une rentrée littéraire, est-ce que ça existe encore?