Magazine Journal intime
I'm back !
Publié le 13 juillet 2009 par UnefillealyonJ'ai survécu !
J'ai survécu à trois semaines de boulot intensifs qu'on m'a laissées pour organiser un évènement pour 1 600 personnes !
... Et j'en suis pas peu fière !
Parce que ce pari était pas franchement gagné d'avance.
A la base, je suis une chargée de com plutôt organisée... quand j'organise un évènement, tout est bouclé et orchestré trois semaines avant l'évènement.
Même des fois, un mois avant, je rédige un "fil rouge" dans lequel j'écris minute par minute qu'est-ce qui doit se passer le jour J, qui s'est qui s'en occupe, qu'est-ce qui pourrait se passer dans le pire des cas...
Pour parer à toute éventualité. Pour ne rien laisser au hasard.
Donc commencer à tout organiser trois semaines à l'avance, ça été une source de stress assez hallucinante dans mon cas.
Trouver des prestataires pour la sono, 500 tables et autant de nappes, 1 000 bancs, 6 mini-chapiteaux 1 600 paniers-repas, 200 ballons à gonfler, 1 600 questionnaires de satisfaction à imprimer et à distribuer, 100 poubelles à mettre en place...
Et faire rentrer des prestataires sur un site nucléaire...
Mama mia !
15 jours à l'avance, il me faut les cartes d'identité, les cartes grises, le détail de ce que contiendra le camion, boite à outils incluses.
"Comment ça, vous ne savez pas encore quel chauffeur dans quel camion viendra livrer les chapiteaux ? Vous avez 6 chauffeurs et 3 camions ! Ben envoyez moi les papiers des 6 chauffeurs et des 3 camions, je vais faire les formulaires pour chacun d'entre eux, ça nous évitera de rester coincés 3 heures au poste de contrôle le jour J !"
Travail multiplié...
Au final, tout s'est plutôt bien passé.
Au rayon des impondérables (les fameux trucs auxquels on a pas pensé et devant lesquels on se retrouve tout con le jour J, ma hantise à moi...), une fois l'évènement terminé, je suis coincée avec environ 120 sacs poubelles de 150 litres remplis à ras bord dont je ne sais que faire.
A la base, je pensais les foutre à côté des bennes de la cantine. Mais le responsable de la cantine m'explique que c'est strictement interdit de laisser des sacs poubelles trainer (pourraient contenir une bombe...) et qu'il faut que je les évacue avant de partir.
Et merde !
Il est 17h30. Plus grand monde pour me renseigner dans les bureaux...
Heureusement, l'assistante du service dans lequel je bosse est encore là parce qu'un pot de départ à 18h00 (d'habitude, elle part à 16h45...).
Et un p'tit gars -qui tire une tronche de 15 mètres qu'on lui demande de bosser à 10 minutes de son heure de sortie- me ramène une énorme benne, au volant de son manitou. Il viendra la rechercher demain matin. Tchao bye.
Plus personne.
Il est 18h00, je suis sur le terrain depuis 5h45 ce matin et je passe encore une heure à balancer les 120 sacs d'environ vingt kilos chacun dans la benne (à un bon mètre quatre-vingt du sol) toute seule avec mes petits bras.
Soient environ 2 400 kilos.
Merci les années de natation. Merci les séances de bodycombat.
Vivement ce soir, vivement mon lit.
Et après qu'il m'eut fallu une bonne semaine encore pour m'en remettre, je suis de retour.
Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort qu'il parait ?
Alors, je suis plus forte que jamais !
Clémentine is back !!!