Vous le savez, je ne suis pas adepte des plans de travail pour écrire un roman. Moi, en général, j’ai mon idée de départ, mes personnages, une idée de où je veux aller et une vague idée de fin. Ensuite je me laisse conduire par mon inspiration. J’appliquais le fameux adage qui dit : on verra comment traverser le pont une fois qu’on sera rendu à la rivière.
La semaine dernière, ma directrice littéraire m’a demandée d’écrire un plan détaillée de mon tome III et tant qu’à y être de mon tome II pour qu’elle puisse voir les changements que je compte apporter. Contre toute attente, je dois dire que j’ai adoré l’expérience. J’ai tout d’abord commencé par un plan général de deux pages puis j’y suis allée chapitre par chapitre et les idées ont afflué. (Faudrait que je fasse un article sur où et comment trouver ses idées)
Maintenant, je suis face un dilemme d’auteur: est-ce que je finis mon tome II sur un gros suspense genre Izzie et George sont-ils morts dans la dernière saison de Grey’s anatomy ou sur un moyen ?
Personnellement, je n’aime pas les gros suspens, et ça m’enrage quand on me laisse sur ma faim pendant plusieurs mois mais en tant qu’auteure, j’aime l’idée de terminer ainsi. Je suis cruelle un peu, surtout que l’attente entre la sortie du tome II et du II sera d’un an minimum ! J’ai donc deux fins alternatifs que je vais soumettre à Carolyn pour qu’elle me donne son avis. Je me dis aussi que comme Passionnément givrée ne terminait pas sur un gros suspens, c’est peut-être un revirement trop grand pour le tome II.
Bref, je suis indécise !
Et je le suis également concernant la fin de mon tome III. J’avais deux fins puis une troisième moins conventionnelle est venue frapper à ma porte. Je l’aime beaucoup mais je sais qu’elle décevrait mes lectrices parce que je crois que la plupart cherche à s’évader en lisant des romans comme les miens et à trouver du romantisme donc, cette conclusion ne serait peut-être pas idéale.
C’est génial d’être auteure, hein ! Bon, ben, je retourne à mon clavier et je coupe Internet, moi !
Et bon 14 juillet à tous les Français !
Aux armes citoyens !
Formez vos bataillons !
C’est fou, ça, j’ai appris la marseillaise à 7 ans à l’école (je trouve ça un peu jeune d’ailleurs vu les paroles sanglantes et violentes tout le long mais bon on comprend rien à 7 ans !), je la chante environ une fois par an et les paroles restent bien gravées. C’est comme les prières apprises au catéchisme et là franchement, la dernière fois que j’ai récité un notre père, j’avais 16 ans !
C’était la minute hors sujet du jour !