Pour certains, le Graal est l’objet matériel assimilé au calice ayant recueilli le sang du christ et pour d’autres, il représente l’objet spirituel d’une quête initiatique qui seule peut ouvrir la porte de la Jérusalem céleste.
Au XII ème siècle, le mot “Graal” désigne un plat large, creux et profond destiné à servir les viandes riches en jus.
L’objet légendaire apparenté au calice fait son apparition dans le roman “Perceval ou le conte du graal” de Chrétien de Troyes.
Jusqu’en 1220, plusieurs écrivains dont Wolfram von Eschenbach adapteront le saint graal et il sera, tour à tour, la lance ayant percée le flanc du Christ, l’émeraude tombée du front de Lucifer, le calice ayant servi lors de la cène et enfin, la coupe de la vie éternelle.
La légende du Graal se construit, semble t-il, au moment même où se christianise l’Europe et où commence la croisade contre les albigeois.
Il nous est permis de penser, à mon humble avis, qu’il s’agit d’un roman et d’une légende de propagande destinés à élever, au sens militaire et religieux, la chevalerie Française afin qu’elle assure la protection de l’Eglise, de l’Etat et des routes de conquêtes vers la grande Jérusalem.
Le Graal devient jusqu’aujourd’hui l’objet d’une quête ineffable pour celles et ceux qui recherchent l’éternité et le pouvoir divin. En ce sens, Himmler, chef des SS lui-même, envoya une mission dirigée par Otto Rahn dans le sud de la France à Montségur pour rechercher le Saint-Graal et s’approprier les pouvoirs immenses qui lui sont liés…
A suivre l’historique du graal au travers des âge dans un prochain article…