Magazine Journal intime

La la la au soleiiiiiiil la la la ...

Publié le 10 juillet 2009 par Jess_kelig

Passons sur la superbe référence musicale (Jenifer pour celles/ceux qui n'auraient pas reconnu à ma manière de chanter) et abordons plutôt le sujet du jour. Mesdemoiselles, messieurs, je vais vous parler de vacances, de soleil, de côte d'azur et plus précisément de la plage. Rien qu'à l'évocation de ce mot, vous vous imaginez déjà, allongé(e)s sur un bon matelas, entrain de caraméliser. Et bien j'ai décidé de vous parler du côté obscure (de la force) de ce plaisir et de vous donner toutes les raisons qui font que, je fuis la plage.
 

Ca y est les beaux jours sont là, on n'a qu'une envie c'est d'enfiler son maillot et de courir dans l'eau. Pourtant, je vous le dis, ce n'est pas si simple. Non, non, non. Pas simple du tout.

Premièrement si vous voulez vous installer, vous devez vous levez à 5h du matin pour aller poser votre serviette et votre parasol pour être certain d'obtenir une place. Vous croyez que j'exagère ? Détrompez-vous ! Les touristes, eux, ont compris depuis bien longtemps le système du "premier arrivé, premier servi" et du coup, ils ont pris la fâcheuse habitude de mettre tout leur attirail sur les plages pendant la nuit. Résultat, quand vous arrivez tranquillement à 9 heures tout en joie, vous découvrez des rangées de matelas, chaises, etc. sur toute la longueur de la plage. Surpris, vous vous demandez où ont pu passer tous les propriétaires puisqu'il n'y a personne dans l'eau. Et oui, ils sont tranquillement entrain de dormir et ne viendront que vers 11 heures. En attendant, ils bénéficieront de tout leur confort comme s'ils s'étaient présentés à 8 heures. Azuréen à l'année, vous vous retrouvez donc collé au mur et à la douche au lieu d'avoir les pieds dans l'eau. 
Si toutefois vous arrivez à vous intercaler entre deux rangées, la tranquillité ne durera pas longtemps.

En effet, la deuxième raison amenant à détester la plage est l'envahissement. Certes, il y a du monde. Mais monde ne doit pas signifier que vous disparaissez sous les autres. Imaginez. Vous vous êtes allongé, vous respirez un grand coup, soulagé d'avoir eu la bonne technique pour vous glissez près du bord. Vous vous tartinez de crème, mettez vos lunettes et hop, c'est parti pour une longue séance de bronzette. Quand vous ouvrez vos yeux 15 minutes plus tard, c'est le drame. A côté de vos oreilles, vous voyez des pieds. Entre vos jambes, vous avez un seau et des pelles. A votre droite et à votre gauche vous êtes encerclé par des parfaits inconnus qui sont à deux centimètres de vos bras. Vous ne pouvez plus bouger. Vous voilà pris au piège. Et si par malheur, vous vous levez pour aller vous baigner, vous ne retrouverez plus rien. Votre serviette aura été submergée par les intrus avec leurs gamins, poussettes, transat et autres réjouissances (très) encombrantes. Ou, seconde option, le tout aura été rejeté quelques mètres plus loin. Si vous osez demander une quelconque explication, vous aurez plusieurs types de réponses : 

- soit on vous fera comprendre qu'on ne parle pas français et donc qu'ils ne peuvent vous répondre

- soit on dénoncera quelqu'un d'autre

- soit on vous expliquera qu'on croyait ces affaires abandonnées et donc qu'ils en ont profité

Dans aucun cas vous n'obtiendrez une excuse. Ne rêvez pas.

Si vous êtes chanceux et que les deux problèmes précédents ne vous ont pas concerné, vous allez profiter de la mer. Il fait chaud, c'est l'heure de se rafraîchir en douceur. Là encore, le programme n'est pas tellement réjouissant. 

Je m'excuse à l'avance de casser un mythe mais, Mesdemoiselles, Messieurs, la mer n'est pas d'un bleu limpide et calme. Non. La mer est (constamment) sale. Couche blanchâtre (voir marron pour les pires jours) qui flotte en surface avec nombre de déchets peu attrayants (pas de citation) vous ôte tout envie de vous tremper même un doigt de pied. Certains pourtant, ne s'y arrêtent pas. On les voit sauter, plonger la tête la première dans cet amas, du genre : "J'ai payé mes vacances alors même si c'est dégueulasse, je compte en profiter jusqu'au bout".  Alors le bateau de nettoyage a beau passer 15 fois dans la matinée, il faut être réaliste et bien constater qu'il n'enlève rien.

Partons du principe que vous n'êtes pas rebuté par le dépôt et décidez d'entrer dans l'eau. Il vous faudra alors vous frayer un chemin pour tenter de nage. Et oui. Même principe que sur les galets, l'eau est envahie par les touristes. Vous bougez un bras, vous assommez un gamin. Vous rentrez progressivement parce qu'avec les cailloux et énormes rochers du sol vous manquez de vous péter la gueule à tous les pas, un ballon vous arrive dessus et vous éclabousse de haut en bas. Plonger ? Oubliez aussitôt l'idée. Quand, après avoir franchi tout ces obstacles, vous vous êtes enfin éloigné du bord, que vous avez affronté la horde enragée de matelas pneumatiques, que vous parvenez au radeau ... vous ne pouvez y monter. Il est plein ! Limite entrain de s'enfoncer en mer tellement il y a de personnes assises dessus. Vous faîtes demi-tour et au bout du même parcours du combattant, un nouveau drame survient. L'ennemi des vacanciers, la méduse. 

Elle a envahit nos côtes depuis quelques années déjà et chaque été, elles sont de plus en plus nombreuses à rôder dans l'eau en quête d'un mollet ou d'un pied à piquer. Vous ne pouvez pas y échapper. Partout où vous regardez, elles sont là à vous guetter. Vous commencez un sprint infernal et sortez de l'enfer. Vous êtes couvert de piqûres, épuisé par le bruit, la foule. Résultat, vous partez au bout de 30 minutes au lieu d'y avoir passé la matinée.

Tandis que vous rentrez chez vous ( à 50 mètres car, en prime, vous avez la plage à deux pas et ne pouvez pas en profiter pendant deux mois) vous maudissez les touristes de venir vous envahir chaque été, de vous gâcher votre baignade et vos vacances.

Azuréen, il ne reste que peu d'options : restez "blanc malade" pendant que tout le monde bronze mais avoir la paix, cuire au soleil mais affrontez la jungle plagiste ou (et je pense que nous sommes nombreux à le faire) opter pour la baignade en juin et septembre et la piscine en juillet et août ! Après tout, nous, la mer, on l'a tous les jours ;-) MOUAH AH AH (rire sadique).


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