L'or du Sud (Tex Willer, Clair de Lune)

Publié le 16 juillet 2009 par Dominik
Clair de Lune continue de nous redonner notre quota de fumetti. Cette fois, c'est encore Tex Willer, le héros de bande dessinée ayant connu le plus de planches de tous les temps (60 ans avec un rythme mensuel de plus de 100 planches, je ne vois pas qui pourrait en dire autant !).
Après "Le prophète Hualpai", "Le chasseur de fossiles" et "Sang sur le Colorado", c'est "L'or du Sud", reprise du Tex Maxi N°3 paru en 1999 chez Bonelli. Le scénario
est signé par Antonio Segura tandis que José Ortiz est au dessin. Il semblerait d'ailleurs que l'éditeur ait une certaine tendresse pour Ortiz car ce n'est pas un des dessinateurs les plus usuels du Ranger, mais on le retrouve très souvent dans les albums publiés en France.
Alors que Tex Willer et Kit Carson emmène un prisonnier à fort Smith en Arkansas, une évasion violente a lieu. Les évadés sont des complices du capitaine Franklin Buchanan, ex-officier de l'armée sudiste. Ses complices sont des membres du Klu-Kux-Klan. Réunis autour d'une idéologie commune, ils projettent d'aller chercher l'or que Buchanan a caché avant de se faire prendre. Pourtant, rapidement, des divergences apparaissent entre Buchanan et Portman, le chef des hommes du Klan sur la conduite à tenir.
Au fort Smith, Tex et Kit décident de poursuivre les évadés. Le caporal Isaia, un soldat noir choisit de les accompagner.
On suivra donc les deux groupes jusqu'au moment où ils se rejoindront. Les relations entre l'officier sudiste idéaliste et l'homme du Klan plus vénal sont bien menés, tout comme le rôle tenu par Isaia, le courageux caporal noir. Un bon moment de BD pour plus de 300 pages de bande dessinée à 12 euros.

Dominik

Tags : Tex Willer, L'or du Sud, le prophète Hualpai, Les chasseurs de fossiles, Clair de Lune, fumetti, Sergio Bonelli, Claudio Nizzi, Corrado Mastantuono, Gian Luigi Bonelli, Aurelio Galeppini, Tex Speciale, Tiger Jack, Hualpai, indiens, révolte, Kit Carson, vente d'armes, bd, bande dessinée, Antonio Segura, José Ortiz