Magazine Journal intime

Un texte d'été et des nouvelles !

Publié le 16 juillet 2009 par Olivier66
Coucou Mes Amies et Amis,
Je vous propose d'abord ma contribution aux talentueux Impromptus avec comme consigne : évoquer la mer en incorporant ces cinq mots "sable, souffle, silence, sirène et soupçon". J'ai été emporté par les flots de l'inspiration et par une merveilleuse photo.
MER EN 5 S
Comme chaque été, le soir venu quand les touristes abandonnent la plage. J’enfile mon maillot long sous mon jeans, un tee-shirt, sans oublier la longue serviette, un livre ou un magazine et j’enfourche ma moto. Direction la plage tranquille entre Canet en Roussillon et Saint-Cyprien, une habitude prise gamin avec mon Papa âpre son travail, il m’emmenait piquer une tête une petite heure.
La route a bien changé mais en moto conduire au vent est un plaisir ! Vingt minutes de trajet, j’arrive presque à la plage sauf toujours ce feu rouge car un camping est situé à côté. D’habitude ce feu est assez rapide mais là il aurait pu durer des heures… Juste en face de moi légèrement sur la gauche, un mirage ! Je vous assure ! Ce mirage n’est pas du ni de la fatigue, ni du chaud soleil, aucun abus.
Des coups de foudre j’en ai connu pourtant le cœur à 200 pulsations, la bouche sèche,  le souffle court et comme le loup de Tex Avery la langue par terre ! J’avoue, j’exagère. Pour autant le palpitant qui s’affole n’est que vérité.
Une jeune femme est assise sur sa valise, cheveux dans le sens, une robe légère à divers motifs, une pose à émotion, un teint hâlé, de sublimes jambes…
DSC_3496_oliver *
A cet instant, l’homme que je suis, devient bête, ahuri… Je fonds lamentablement…
Des klaxons me réveillent de mon état de cœur d’artichaut. Une question typiquement masculine se pose : « j’y vais ou j’y vais pas ? ». Pas de tergiversation, le clignotant est mis et le moteur de la moto s’arrête repris aussitôt par le moteur du mâle. Mais je ne perds pas toutes mes facultés, heureusement !
Elle n’a même pas perçu ma présence, elle pousse un cri lorsque je me retrouve face à elle. Avec son accent slave elle dit : « Vous m’avez effrayé ! Et que me voulez-vous ? » D’un seul coup un climat plutôt froid s’installe et la nette impression d’avoir commis une erreur fatale. Je me confonds en excuses, je tente de me raccrocher aux branches en répondant d‘un léger ton : « désolé Mademoiselle ! Je pensais que vous aviez besoin d’aide en vous voyant seule et avec votre valise. Je vous laisse tranquille, bonne soirée ! » Ce qui s’appelle prendre un râteau, une gifle. Au moment où je remonte sur ma moto, sa voix toujours glaciale m’interpelle :
- « où allez vous ? »
- « heu.. Pas loin je vais prendre un bain comme chaque soir après le travail. »
- « ça vous dérange si je viens avec vous ? »
- « non ! Je vous en prie. »
Dans une démarche chaloupée, sa valise à la main, elle s’assoit derrière moi. Je démarre non sans me demander si j’ai eu raison ou pas d’accepter, vu la tournure des événements.
Enfin nous sommes sur la plage, je déroule ma serviette, j’enlève mes habits, et seul le flux et le reflux des vagues s’entendent. Quelle atmosphère ! Jamais je n’avais rencontré une jeune femme aussi distante. Puisqu’elle ne veut pas parler, je vais plonger dans ma belle Méditerranée beaucoup plus accueillante. Après avoir nagé une bonne demi-heure, je la rejoints et à ma plus grande surprise elle me tend ma serviette en ajoutant « C’était agréable ? »
«  Oui, l’eau est excellente ! Vous devriez en profiter ! » En pensant, ça vous détendrait.
«  Pourquoi pas ? Mais tournez vous le temps que je mette mon maillot ! » Avec un léger soupçon de mieux dans l’intonation.
Sans avoir le temps de me retourner, je la vois courir vers la grande bleue. Mon regard se fixe vers cette inconnue qui s’amuse comme une gamine dans l’eau, joue avec les vagues. Je souris. L’élément liquide a su, lui, briser son silence. Tant mieux !
Elle revient laissant trainer ses pieds dans le sable tiède. Plus elle avance, plus son corps bouge sensuellement. Deux mètres de moi, ses yeux verts brillent, les gouttes coulent sur sa peau juste bronzée. Je me lève pour lui donner sa serviette, elle se tourne.
- « Auriez vous la gentillesse de m’essuyer le dos ?  S’il vous plaît ! »
- «  Avec plaisir ! » je réponds le souffle court…
J’essaye de m’appliquer sans que mes gestes soient mal perçus. Je ne peux m’empêcher de regarder sa cambrure si bien dessinée. Elle frissonne, je la couvre délicatement. Un Merci très doux me caresse l’oreille. Troublé par ce brutal changement d’attitude, je me prends les pieds dans mon sac à dos et je me retrouve les quatre fers en l’air. Ridicule en clair ! Elle éclate de rire ! Deux solutions s’offrent à moi, en sourire ou chercher une excuse bidon. D’un sourire un peu vexé, je dis
- «  Au moins j’ai réussi à vous mettre en joie ! »
- « Excusez moi sincèrement ! Je n’avais rien contre vous. Vous êtes arrivé au plus mauvais moment. Mon ex venait de me larguer lâchement sur cette route. Donc une certaine colère m’avait envahie. Vous m’en voulez ? »
- « Disons que j’ai, moi aussi, ma part de tort, mais vous m’avez bien remis en place. Oh ! Maintenant je comprends mieux. Allez serrons nous la main en signe de paix ! Au fait, je me présente Olivier ! Enchanté !
- « Olga et enchantée aussi ».
Le soleil s’éclipse alors que nous, nous commençons une nouvelle histoire. Olga s’est alors transformée en douce et belle sirène… Un bonheur, un soir d’été.

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Mon plus long texte ! J'espère que vous aimerez...
Dernières nouvelles sur ma santé, j'ai enfin un RDV, le 27 Juillet, avec deux spécialistes pendant 2, 3 jours sur Montpellier en hôpital. Même si j'ai peur qu'ils trouvent une solution !!!!

Michèle, Sylvie, Neyde, je vous réponds ou écrit avant de partir !!!!

Patriarch, Zébu, Annick, Kris, Lilou, Ma Dame de Haute-Savoie, Eliza, Karine,Fab, Andrée, Noir Intense, Tanette, Brigetoun, Jerry, Elodie, Magali, Viviane, Madame de K et tant d'autres soit je passe sur votre blog, soit je vous écrirai !!!!
Sylvie, merci d'être qui tu es ! Tu m'a offert "Smile", fabuleuse chanson du grand Mickaël Jackson et texte de Charlie Chaplin, savourez ce moment !

Je vous embrasse fort de tout mon coeur !!!!
* Photo offerte par un talentueux photographe, Dmitriy Grechin , cliquez !


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