Cher lecteur, prépare toi à subir cet article sans but et hautement introspectif à la manière d'une bonne branlette intelectuelle. Le ton est donné . Il se trouve que depuis quelques jours, je n'écris plus rien sur ce blog dont le projet - pour autant qu'il y'en ait un, clair- me plaît pourtant. Pourquoi je n'écris rien, donc. Eh bien, au vu de ce qui se passe dans ma vie, j'aurais un peu honte d'en faire des dizaines de lignes : raconter la dernière cuite au ricard ? La rédaction d'un mémoire par 30°c? La perspective d'un été les poches vides et les bourses pleines (aha) ? Hum. Effectivement, nous nous sommes sûrement déjà épanchés sur ces sujets dans les quelques articles précédents.
Etant donc davantage en prise avec mon avenir plutôt qu'avec mes pensées les plus profondes, j'ai malgré tout remarqué que facebook - puisque il s'agit dans cet article de parler de sa vie- était , si on ne le savait pas encore, un étalage de sa carrure sociale : études, amis, centres d'intérêt, photos de vacances à St Trop ou même vacances toute l'année (la vie sauce disney en somme). Bien sûr, les "meilleurs" d'entre nous ont sur faire montre d'une certaine pudeur, ou du moins prendre un certain recul par rapport à ses convictions politiques, religieuses, pour finalement exploiter l'aspect le plus intéressant du phénomène : le F.U.N. D'autres non : Vas y que je t'affiche HEC Paris en gros, avec les beaux stages effectués dans des banques à Londres et à Francfurt, plus une révélation : cet homme ne quitte jamais son constume trois pièces, même l'été, même en vacances. Un autre contact affiche fiérement mille amis au compteur, nous fait part de son engagement catholique et relate ses expériences en Inde pour le moins teintées de colonialisme acerbe( "Les enfants mendiant dans la rue étaient sales - ils me faisaient pitié" ou "Acheter un appartement à Bombay"). Enfin, d'autres ne le font pas vraiment exprès : à en croire leurs photos, leur vie est un conte de fées permanent : Malte, Paris, Londres, Congo, Ski, etc. dans la même année. C'est le jeu, comme on se plaît à si bien le dire.
Je me dis parfois que je ne risque pas de travailler 60h par semaine et jouer au golf le week end en concluant des contrats, et vu mon potentiel trou de balle à ce jour suffisament exploité, c'est peut être pas plus mal.
Gog'