Un petit pas pour l’homme, c’est tout ce qu’il nous reste,
Oubliant Waterloo, on jure par Cambronne,
On retient les bons mots et aussi tous les zestes.
Je me la joue Prévert, la litanie résonne.
La canne de Charlot qui propulsa Chaplin,
Un Einstein facétieux, la robe à Marilyn.
Le jogo de Pelé, la tête de Zidane
Les fesses de Bardot et les yeux de Newman.
Un archer de Rostro sur le rideau de fer
Le Moonwalk, emprunté à ce mime Marceau.
En voilà des clichés pour un sujet bateau
A quoi ça rime, enfin, d’écrire tous ces vers ?