Je participe à ce tournoi de tennis (78th Everyday Champions Stanley Park Open Adults and Seniors) au Stanley Park, ici à Vancouver.
C’est un gros tournoi quand même. Des gens de partout dans l’ouest Canadien et américain y sont.
Moi, je le fais pour m’amuser. Dans 3 catégories. Double mixte 7.0 (avec une femme extra de 56ans), et double homme 3.0 et 3.5.
J’ai gagné mon 1er match hier en double mixte. Non sans sueurs froides quelque peu.
Ça fait souvent ça. Tout va bien, je suis partout sur le terrain, fait des coups gagnants à pelletée et mène de loin, et paf, au moment où terminer mon match, je commence à être nerveux et me mets à faire des erreurs. “Choker” dans le bon terme.
Je ne fais plus souvent de tournoi. En fait, je n’ai pas joué niveau compétitif depuis 10 ans. Faut que je me dérouille un peu.
Faut tout le temps que je bouge sur le terrain, garde mes pieds actifs et ma raquette en mouvement. Et faut que j’aille ma psychologie de lion, que je veuille manger la balle. Il faut que je sois agressif à 150%, c’est comme ça que je gagne mes points.
1er match alors hier gagné 6-2 5-7 et 6-1. Bravo pour nous. On a bien joué quand il fallait le faire, sauf au 2ième set quand fallait terminer le match (nous menions 5-2 au 2ième – comment se compliquer la vie des fois?).
Ce soir, j’ai mon 2ième match, mais dans la catégories des hommes en double 3.5. Et l’on affronte les no1 du tournoi. Nous sommes donc les “underdogs”, alors pas de pression. Va falloir s’amuser et donner le meilleur de moi-même.
J’aime ça faire des tournois. La piqûre revient on dirait. J’aime la compétition. Ça réveille le mâle victorieux en moi.
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Un peu d’histoire (c’était le bon temps):
En plus d’être kinésiologue et entraîneur privé aujourd’hui, quand j’étais jeune, de 16 à 20 ans, j’ai été enseignant de tennis (j’ai mon niveau 1 professionnel de club – J’enseignais à Val-des-Arbres à Laval et ça n’existe même plus aujourd’hui). Je le fais toujours des fois à temps partiel, pour des amis.
Le court de tennis pour moi est attaché à toute une gamme d’émotions. J’ai tout fait sur un court de tennis (ah non, pas tout finalement, je dois ajouter quelque chose à ma liste) – pleurer, vomir, jouer sous la pluie, en patins à roues alignées, etc. J’ai passé des milliers d’heures sur les courts.
C’était le bon temps.
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