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Le travail c'est la santé

Publié le 17 juillet 2009 par Elis

DSCF1536Certains (mais ils ne lisent pas ce blog je pense) croient dur comme fer, que le travail est ce qui les maintient en vie sur cette terre.

Pendant 10 ans, j'ai travaillé pour me payer des mojitos le jeudi soir. Et non mesdames, messieurs, ce n'est pas une galéjade mais j'ai effectivement eu une vie qui s'est limitée à un triste train-train trop tranquille qui consistait ni plus ni moins en de l'occupation dans l'attente du week-end, et en la création d'un pactole qui, effectivement c'est bien confortable, m'a permis d'investir dans la pierre comme on dit, mais pas la pierre de Rosette...
A côté de cela. J'ai bossé méchamment, hallucinant sur mon clavier le jour, suant à l'idée de passer au pilon 6000 cartes de voeux la nuit (histoire vraie) et stressant à m'en rendre malade. J'ai pris super cher dans des relations professionnelles douteuses qui ont mis en péril mon estime de moi et zappé ma créativité. J'ai pleuré les dimanche soir et rempli des fichiers excel le samedi. J'ai été harcelée, malmenée... le tout pour gagner "ma vie". Je ne dis pas que tout était noir d'encre, et sur les pavés de l'enfer j'ai aussi rencontré des gens en or et vécu de bons moments, mais le jeu n'en valait pas la chandelle (avec le recul).
Or, depuis 5 mois, depuis que je travaille pour moi, je revis.

Dans ces conditions, le travail ? Est-ce vraiment la santé ? (maxi 3 copies doubles et vous avez 4 heures)

Mon embryon de réponse, c'est qu'il ne faut pas faire n'importe quoi pour le travail, un job épanouissant n'est pas un job stressant, on devrait pouvoir prendre plaisir à aller à la Défense le matin (faudrait plastiquer le RER pour ça, c'est sûr), être capable d'équilibrer sa vie, se rendre disponible pour ceux qu'on aime, stimuler ses neurones et vivre ses passions. Si on ne fait pas ça, on risque fort, au crépuscule d'une vie difficile (et longue car nous vivons très vieux) de se coucher tristes et tourmentés.

Je sais, ce post n'est pas bien drôle, mais en ce moment je réalise ma chance, je me réalise tout court et je suis heureuse, et en plus j'ai envie de saouler les autres pour qu'ils comprennent pourquoi et qu'ils me rejoignent au pays des bisounours. Zut !


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