On m'avait prévenu que l'entrée n'en était pas donnée, mais j'avais vraiment envie d'y aller. Tarzan est l'archétype de la culture populaire que je défends et il a une longue carrière en bande dessinée. Quelle ne fut pas ma surprise en arrivant de voir que l'entrée était gratuite comme tous les premiers dimanche du mois. Une heureuse initiative dont j'ai profité sans préméditation.
L'exposition en elle-même est située à l'étage. Elle explore tous les domaines où Tarzan s'est illustré. On voit donc des romans d'Edgar Rice Burroughs en anglais, mais également dans diverses langues (français, allemand etc.). N'oublions pas que Tarzan est avant tout une création littéraire, même si c'est dans le domaine du pulps.
Très rapidement, le seigneur de la jungle a été adapté en bande dessinée et l'on découvre de nombreuses planches originales de ses principaux dessinateurs : Harold Foster (qui s'est ensuite distingué par son Prince Valiant), l'inoubliable Burne Hogarth, le méconnu Rex Maxon, mais aussi Joe Kubert (créateur de Sergent Rock). Nous avons droit également à quantité de journaux illustrés de l'époque et même quelques petits formats indiquant à quel point Tarzan a créé un vaste mouvement de fonds dans le domaine des seigneurs de la jungle. On les appelle plus communément les tarzanides et les plus célèbres en France sont Akim et Zembla. Nous avons donc droit à quelques exemplaires de ces BD ainsi que quelques autres comme Kalar, Jim la jungle ou même Yéti !!!
Naturellement, le cinéma n'est pas oublié et l'expo est parsemée d'extraits de films de toutes les époques, certains frisant le ridicule, mais la nostalgie aidant...
On y revoit avec plaisir Johnny Weissmuller, mais également des tas d'autres Tarzan plus ou moins crédible. On découvre aussi que Cheeta est une invention du cinéma, Cheeta signifiant d'ailleurs "léopard" dans la langue imaginaire de Burroughs. Le Tarzan du cinéma est aussi plus primitif que dans les autres supports, une constante qui disparaîtra avec le Greystoke interprété par Christophe Lambert.
Il manque peut-être quelques parodies comme "La honte de la jungle" et les dessins animés dont celui de Disney (ou alors, j'ai mal vu), mais l'exposition est vraiment bien faite et je la conseille à tous (surtout les premiers dimanche du mois !).
En sortant, à la boutique, j'ai acheté : "L'âge d'or de la BD : les journaux illustrés 1934-1944", un ouvrage que j'ai dévoré et dont je vous parlerai prochainement.
Dominik
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