Magazine Journal intime

TABAC PRESSE LOTO: votre choix

Publié le 17 juillet 2009 par Willb77
TABAC PRESSE LOTO: votre choix
Le principe est simple: voici un début d'histoire, à vous d'en proposer la suite...ou de voter pour les propositions. Tous les coups sont permis, aucune limite (toujours dans le respect d'autrui évidemment).

"Et que cette histoire devienne la nôtre." Will

Texte initial:

"Comme le laissait présager l’enseigne, sur une minuscule surface s’entassait un fatras de périodiques et autres magazines. Les journaux à scandales occupaient une place de choix et les titres en caractère triple vous sautaient littéralement au visage. « JENNIFER, NOUVELLE IDYLE ! NOUVELLE DECEPTION ? », « PASCAL, FIER DE SA NOUVELLE COPINE, bronzage intégral sur le sable de La REUNION », « LES NUITS ENDIABLES DU TOUT PARIS, tromperie et délire à tous les étages » et bien sûr, « L’HOROSCOPE SEXY DE VOS VACANCES : faites ce qu’il faut pour ne plus rentrer seule ».

Un point jeux trônait dans l’angle avec son éventail d’affiches de résultats et de grilles multicolores.

Trois présentoirs surchargés occupaient le centre de la pièce offrant cartes souvenir, DVD et guide touristiques.

 L’attraction principale était le comptoir derrière lequel se dressait un mur de paquets de cigarettes, cigare ou encore papier à rouler. Deux clients sur trois étaient là pour « recharger ses munitions » et apportaient sa pierre à l’édifice de la méga industrie du Tabac.

Les français (es) vouent un culte immodéré à cet icône du machisme américain, le cow-boy et les plaines arides, les duels aux revolvers, le brin de paille au coin de la bouche, le crachat sur le sol crépitant d’un saloon .On oublie seulement que les westerns ont leur lot de cercueils bien remplis.

 
Derrière le comptoir, s’élevait un staccato de bips et de sons électroniques. La caisse était tenue par un petit bonhomme à la moustache fine et les lunettes cerclées d’or. Des yeux de fouines détaillaient tout nouvel arrivant. Enfin, pas vraiment nouveau. Sa boutique accueillait beaucoup d’habitués qu’il connaissait par leur prénom.

Ainsi lorsqu’un homme de taille moyenne à la démarche claudicante et aux cheveux poivre et sel fit raisonner le carillon d’entrée, le buraliste débita instantanément son pamphlet :

-   tiens, un revenant. Alors Al, quoi de neuf, tu retrouvais plus le chemin jusqu’ici qu’on  t’a pas vu hier.

-   Salut  Craver. Pas pu venir, ma femme a encore fait une de ses crises d’arthrites carabinées. Ça va mieux ce matin et sa sœur est à la maison

Répondit-il avec un clin d’œil.

-   ah je comprends mieux. Qu’est-ce que tu veux aujourd’hui ?» l’interrogea-t-il en se retournant prêt à préparer la commande.

Al se gratta brièvement la tempe et répondit :

-   mets moi deux paquets de GIPSY et un ticket de Wordgratt , on sait jamais, il sera peut-être gagnant si Dieu …

-   Parle pas de Dieu Al. Avec tout c’que tu fumes, il veille sûrement sur toi sinon tu serais déjà plus là pour en parler.

Al haussa les épaules et esquissa un sourire.

-   t’as sûrement raison mais j’suis pas venu ici pour entendre ma femme. Je me casse »

Carver grimaça en retour et saisie la monnaie que lui tendait son client, calculant machinalement si le compte était bon. Il fit disparaître l’argent dans la caisse et releva la tête pour la dernière réplique :

« Ouais c’est ça, à demain et bonjour à Suzie »

Al se dirigeait déjà vers la sortie

« J’y manquerai pas. A demain Craver »

Mais ni Craver, ni Al ne savait, que l’un d’eux ne serait pas au rendez-vous demain."

Suite no1 proposée par Betty:

Craver, comme à son habitude, ferma sa boutique de bonne heure pour ne pas manquer son show télévisé.

Rentrant, il prit juste le temps de balancer ses boots dans l'entrée, prit une bière dans la glacière et s'affala dans le vieux divan qui se parsema de mille poussières volatiles. Craver n'avait jamais eu de femme, pourquoi s'encombrer et il suffisait de contempler la vie de Al pour s'apercevoir l'horreur qu'il subissait chaque jour qui passe. Son intérieur poisseux, hideux et vieillot ne reflétait pas la propreté mais pour lui ce n'était que temps perdu de nettoyer sa baraque. Son magasin par contre était toute sa vie, la devanture de sa réussite et il s'estimait un homme respectable par cette seule richesse.
Le show commença et pareil à toutes les scènes de ses seules soirées, il s'esclaffa de la misère du monde, des chamailleries de couples qui se bataillaient la garde de leur chien, de l'internement de leurs belles-mères. Dans le brouhaha de la connerie humaine, un bruit se fit entendre, pourtant si léger, mais si furtif qu'il s'en inquiéta. Ce bruit ne faisait pas parti de son intérieur et il se retourna fort mécontent d'être ainsi tiré de son programme favori...

suite no2 proposée par Sandy:

il va déposer sa femme au milieu de la clairière, fumer comme un pompier pour appeler les ovnis en espérant qu'ils vont rapter madame et qu'il pourra ainsi profiter des faveurs de sa belle-soeur... manque de chance, c'est lui que les aliens vont enlever, trop impresionnés par sa faculté à encrasser ses poumons et l'athmosphère tout en restant en vie... s'en suit une série d'expérience sur marlboro-man, dissection etc...

suite no3 proposée par Papillon:

Engin non identifié? genre x.files qui se plante dans le champs de maïs du coin? un tremblement de terre? et au matin un zinc de la guerre 39/45 qui apparaitrait et le mec pas mort reviendrait en guerrier reprendre la guerre et prendrait l'enveloppe corporel du Craver?
bon des idées d'un mec qui se passionne pour l'aviation salut will d'un papillon qui vient chez Betty tu sais celle qui donne des ailes;-)

Allez, à vous de jouer. Votez ou participez et ...on passe à la suite. Voyons ou cela nous mènera.

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