Magazine Journal intime

A Donde Estan los Cojones del Don Juan ?

Publié le 17 juillet 2009 par Poetedesenchante

Suite au poste de Gog’, je ne peux m’empêcher de débiter une brève didascalie. Rien n’est impossible mais peut-on objectivement mieux illustrer le terme « Borderline » quepar la véhémence du ton qui règne dans cette esquisse ? Mes entrailles vous proposent donc un mystérieux voyage aux frontièresdu sarcasme et du narcissisme, pour seulement 2 minutes et 59 secondes de curiosité ! Nous soldons nos pensées, profitez-en !

Bon l’ancien t’es chaud ? C’est ta fête ce soir, la besse ? Prêt à enquiller comme un coin ?

Mais kékidi depuis tout ce temps ? Comment va ce bougre d’anti coco égocentrique, borné, dans une perche constante, faux mondain naïf presque candide, et qui plus est sexagénaire ?

Au fait, je voulais te demander, tu t’en sors de tes hémorroïdes récurrentes, coriaces comme des sangsues complètement nymphomanes de ta daube ? Ben ouais, avec le balai que tu te traînes dans le cul, t’as pas l’air con. Sérieux tu fait trop BCBG, t’es trop cucul « koi », you know ?

Ca se passe pour toi l’ancien ? L’entrée n’est pas trop indigeste ? Je sais que t’es pas trop dans ton élément là, t’es avec des « camés ». Mais faut être ouvert d’esprit, on ne consomme pas de psychotropes naturels indiens euphorisant ou apaisant pour autan. On crame juste des oinjs. Commence donc par goûter mes mets maison. Thème de la soirée, Bouchon Lyonnais, une fois n’est pas coutume. C’est costaud crois moi. Ils ne lésinent pas sur la tripaille dans le 6-9 – une de mes poses favorites -, ca va suinter. Mais t’inkiètes, je reste bienveillant, je t’ai mis un p’tit Spasfon de côté – on devrait d’ailleurs breveter l’avarice des labos pharma - un prod’ de p’tite bourge « koi ». Mais oui, ça me revient, je me demandais surtout,elles sont passées où tes couilles gros ? Reprends-toi, tu peux plus joncher les pâquerettes de la sorte ! Je sais pas, lance un appel à « Perdues de vue » ou appelle ton srab magistrat, histoire qu’il investigue les quais Perrache à ses risques et plaisirs. Va savoir si un trav’ te les aurais pas usurpé, un banal soir de luxure ?

Tu demandes même pas de mes news, t’es pas cool. Fine. Comment dire. Je suis ma propre lampe génétrice de lumière, et mon propre génie agitateur de neurones. Aladin n’as qu’à bien se tenir ! Merci de t’inquiéter du sort d’Aladino mais là vois-tu, je suis en trio avec le duo Tapie-Jafar.

Excuse moi de t’avoir éclipsé, j’oubliais que c’était ta feria ce soir. Putain, t’en as déjà bouffé pas mal de la cochonnaille gros, ça te tape pas trop sur le sound system ? Je suis sceptique quant à ta capacité à taper un after, compte tenu du programme quinous attend. Parce que là, c’est la seconde vague. Un bon rouleau landais, enfant de la marée Equinoxe,fraîche et nature, elle, qui tient tant de sa mère la basque pure que de son père le torero matador, avec des lèvres si énormes qu’elles te pompent jusqu’à la moelle quand elles te plaquent au sol à la Jona Lomu. On en revient immanquablement au même problème mon pote, cesses de te noyer dans ton froc, tu bois trop de tasses de ma chiasse verbale balistique,donc ne comptes pas sur moi pour te faire du bouche à bouche!

Soi pas si douillet ! C’est ça de squatter le confort des 4 étoiles quand tu voyages, les claquent locales n’en retentissent que davantage. Tu connais le scroutch surfing ? C’est vrai, nous n’avons pas les mêmes valeurs. Ca va, tu digères, pas de turista en vue ? Tu pourrais tout de même finir ton andouillette l’ancien, on ne joue pas avec la nourriture, juste avec les mots. Tu le saurais si tu découvrais si profondément la culture des pays que tu « visites » que n’est logé ton manche à balais. Tu vois, comme quoi les rôles changent, qui fait la morale désormais ?

Le dessert va te faire dégorger. Car là, c’est du domaine sacré, la familia. J’ai d’ailleurs fait parti de la tienne. Ce temps, je l’ai révolu. Certes, j’ai pu t’offenser par mes débordements, mais je ne visais pas ton nid, je ne l’ai pas touché, je le protègerais toujours, c’est mon premier vautour. Si je conçois ta rage, je n’intègre pas son incarnation. A ton âge, et avec une bonne nuit de sommeil qui porte conseil, tu eus pu préserver ton honneur. Chacun son truc, l’instinct naturel ou la magouille subrepticement manigancée.J’ai choisi mon camp. En ce qui te concerne, ma qué error, de la Sicile aux Asturies, la famille transpire l’ésotérique. Moralité, à la moindre brindille dans les roues que t’intenteras, une foudre divine te sécheras.

Après ces quelques bars de pression verbale si transgressive qu’intransigeante, je te laisse inspirer, avec un bon verre d’eau – de source – et ton Spasfon. L’addition est sacrément iodée. Saches que je ne suis pas Burgaud, je ne mets pas mes pensées en provisoire, je me libère par ces palabres. Entonces, Watashi wa Montes des , no lo olvides.


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