Au réveil de Théo, replouf dans la piscine ; cette fois-ci, c'est au tour de Martine d'en profiter ; Théo est
toujours réfractaire à barboter, donc je l'occupe tandis que sa Maman se sculpte un corps de rêve en faisant 5 ou 6 longueurs.
Nous rencontrons lors de ce moment sportif l'autre couple hébergé dans cette maison, deux retraités originaires de Lille. Y a pas foule et c'est tant mieux.
Ensuite, retour à la chambre, douche et repas sur la terrasse pour Monsieur Théo.
Pendant ce temps, nos hôtes préparent l'apéro. C'est chez Jacques et Jean-Claude que nous résidons ce soir ; ils sont prévenants, plein d'attentions, un brin artistes et aussi bons
cuisiniers.
Nous nous retrouvons sur une petite terrasse où l'apéritif maison nous est proposé ; kir à la crème de framboise et rosé frais avec un assortiment de légumes et des petites sauces ; pas la vrai
anchoïade mais presque.
Nous faisons tous connaissance. Théo engouffre les tomates cerises de manière plus ou moins propre orthodoxe et nous le rosé de façon très
catholique.
Nos hôtes nous expliquent qu'ils ont acheté cette maison sur un coup de cœur il y a 2 ans à une artiste peintre ; ayant déjà des chambres d'hôtes, ils ont tout vendu et tout recommencé ici. Il
est visible que les travaux ne sont pas finis et Théo a pu profiter des "jouets" sur le terrain.
L'ouvrage est d'importance et pas fencore fini.
Mis en appétit, nous passons dans la salle à manger, une tente sitée au bout d'une restanque en chantier où la conversation se poursuit autour d'un bon dîner concocté par nos hôtes. Juste pour vous faire rêver, en dessert, une petite crème brulée à la liqueur de lavande ! Attention, vous bavez dans votre rêve.
Jean-Claude nous raconte leur rencontre avec des personnes qui viennent du monde entier ; Jacques nous dévoile son côté peintre avec ses toiles de pointus (petits bateaux de pêche méditerrannéens) ; tous deux nous font entrevoir la maison terminée avec des lieux de profonde zenitude avec bungalow asiatiques et autres jardins japonisants.
La soirée se prolonge et les moustiques attaquent. Heureusement j'avais amené ma petite plaquette vapona ; Martine a tout pris et Théo n'a rien eu ; heureusement vu la réaction que Martine a développée ; pommade corticoïde oblige, ma petite plaquette est aujourd'hui sortie d'affaire. Mais ce soir-là, elle a battu en retraite dans la chambre pour mettre Théo et elle même à l'abri.
Quand tout le monde se sépare, je la rejoins et nous nous endormons tous les 3 dans un grand lit quasiment carré pour une longue nuit.
Ne partez pas trop loin, parce que demain, c'est la petite chanson, lundi, la météo mais mardi je vous livrerai en grande première mondiale notre folle journée avec Delphine de Nice.