Je suis dans de beaux draps !

Zut de zut de zut ! Je n’y comprends rien du tout. Ou alors, je ne suis carrément pas douée. Pourtant, sur la tête de mon Dindon Riton que j’adore et j’adule, j’y mets de la bonne volonté ! Je m’applique toujours patiemment à mettre minutieusement les coins bout à bout, à faire le pli tout le long en harmonie avec la personne que j’aide, de cette chose vivante et lourde qui me parait toujours indomptable. Mais pour une raison obscure, inconnue, mystérieuse, il faut toujours que j’emberlificote le tout sans le vouloir, sinon cela ne serait pas rigolo. Je me fais toujours sermonner, et pas qu’un peu ! Tout ça soi-disant parce que je ne plie pas du bon côté. La bonne excuse encore ! Toujours de MA faute ! Hey, j’y peux quoi moi si je suis maladroite et surtout si je suis malagauche, hein ?

Alors je finis par abandonner cette terrible opération en hurlant un terrible et véhément « PUTAIN de MERDE (ndlr : je suis toujours une fille super polie moi) t’as qu’à de démerder avec tes bordel de draps ! En plus ils sont trop moches avec leurs petites fleurs roses démodées ! »
Le pliage de draps, non seulement d’être une activité que je ne maitrise absolument pas, c’est quelque chose que je ne comprendrai jamais. A quoi ça sert de s’emmerder à plier un drap puisque quand on va le mettre dans le lit, on va le déplier. « Oui mais comme ça c’est plus pratique à repasser ». Oui mais, à quoi ça sert de le repasser puisque quand on va se glisser dans le lit on va le chiffonner avec grande désinvolture ?

Moi mes draps, c’est décidé, quand j’aurai mon chez moi je les mettrai en boule dans mon placard et celui à qui ça plait pas,  il a qu’à les plier et les repasser si ça lui chante, je n’en dormirai pas moins bien !