degré IV, XX
Publié le 20 juillet 2009 par Moinillon
Leur charité
les uns pour les autres était admirable; car, s’il arrivait à l’un d’eux de
faire quelque faute ou quelque manquement, les autres allaient le trouver pour
lui demander avec instance de se décharger sur eux du soin et de la peine de
rendre compte au supérieur de cette faiblesse, et d’en recevoir la réprimande
et la punition. De là il arrivait que l’abbé connaissait quels étaient les
sentiments de charité qui régnaient dans les cœurs de ses moines, et que, ne
pouvant pas ignorer que le coupable n’était pas parmi ceux qui se présentaient
devant lui, il les reprenait avec moins de sévérité et les punissait avec moins
de rigueur; souvent même il ne se mettait point en peine de chercher à
connaître quel était celui qui avait fait la faute.saint Jean
Climaque : L'Échelle sainte
«De la bienheureuse
et toujours louable obéissance»