J’irai cracher sur vos tombes.
Cette phrase me hante… tant d’immoralité, cette absence de respect, ce dénigrement même… voilà exactement ce que je ressens à l’égard des PN (pervers narcissiques). Plus que de la colère, du mépris. Plus que du dégoût, de la haine.
Je les attire comme des aimants. Je sais pas, j’dois avoir un truc qui leur plait bien, tellement qu’ils ont réussi à pourrir mon existence sans même que je puisse m’en rendre compte. Mais ça, c’était avant. Je me demande ce que je serais devenue si je n’avais pas décidé de voir un psy… Faut dire que ça m’a pris quelques années avant de franchir le cap, quelques années à toucher le fond… avant d’être préparée à entendre l’inimaginable.
Malgré tout, cette soudaine vision éclairée ne vous protège pas forcément. Bien qu’ayant compris ce qui m’était arrivée dans le passé, j’étais malheureusement incapable d’analyser mon présent et de m’avouer que j’en avais oublié. Sauf que si l’on pouvait profiter de moi avant, c’est beaucoup plus difficile aujourd’hui.
Il y a quelques jours, j’ai perdu un ami. Il n’est pas mort, rassurez-vous. C’est juste que pour mon bien, j’ai très officiellement décidé de prendre mes distances… sans aucun regret. Ce que je peux vous assurer, c’est que votre petite voix intérieure, celle qui essaie de vous protéger, celle qui pense qu’il y a un malaise… il faut l’écouter. Il faut s’écouter. C’est basique, mais vital. Parfois, on prend des décisions à contrecœur, en essayant d’ignorer cette méfiance que l’on garde au fond de soi, qu’on refoule à tout prix… mais surtout, à quel prix ?
Influence, manipulation et conviction : voici les principales armes des PN, qui en possèdent une maîtrise inégalable. Ils les utilisent pour satisfaire leurs envies, sans foi ni loi, en se foutant royalement des dommages collatéraux qu’ils engendrent sur leurs passages. Ils exploitent vos sentiments, ils jouent avec… en toute décontraction, du moment qu’ils parviennent à leurs fins… le reste n’a strictement aucune importance.
Je me suis faite manipulée. Encore. C’est la fois de trop. Celle où vous éclatez en sanglots juste après avoir compris. Des larmes de rage. D’ailleurs, vous arrêtez vite de pleurer, parce que ça n’en vaut pas la peine. J’ai franchi une étape, je reprends mine de rien confiance en moi. Je doute moins, parce que je sais que j’ai raison, et j’avance… J’écoute de nouveau ma petite voix, en lui accordant toute mon attention cette fois, et je ne me trahis pas, je ne subis pas… Je revis.
Après ces chamboulements, il vous faut faire un choix pour aller de l’avant : soit pardonner, soit faire le deuil de ces relations toxiques. Je n’ai aucune envie de pardonner. J’ai une certaine admiration pour les gens qui parviennent à le faire. Je trouve cela tellement beau, ça dépasse mon entendement, c’est divin. Mais je ne suis pas une déesse, je suis une simple mortelle.
J’ai donc choisi de faire le deuil de ces relations néfastes, et de considérer ces monstres comme étant morts et enterrés. Et si je me retrouve dans ce cimetière, je n’hésiterai pas une seule seconde. J’irai cracher sur vos tombes.
LES COMMENTAIRES (2)
posté le 15 janvier à 00:35
Je suis dedans mais aujourd'hui j'ai douté de cette prise de conscience, de ce reveil, et si je me faisais des idees ou je fabule comme il me le dit souvent. Parfois je sais plus. Mais je dialogue et observe pour voir les contradictions et remarque ses phrases repetitves qui cachent une culpabilisation par ex. ou une menace non formulee comme telle.