degré IV, XXII
Publié le 22 juillet 2009 par Moinillon
Or cette
discipline, si régulière et si louable, n’était pas stérile, comme on peut en
juger : elle produisait de grands biens et procurait de grands avantages; car
la plupart des frères faisaient les plus grands progrès et dans la vie active
et dans la vie contemplative, et, remplis de lumière et de discernement, ils
étaient d’une modestie parfaite et d’une humilité profonde. Aussi voyait-on
dans ce monastère un spectacle tout céleste, et bien capable d’exciter la plus
grande admiration. On voyait des vieillards, sur le visage de qui éclatait une
majesté vénérable, accourir, comme de simples enfants, pour recevoir les ordres
du supérieur, et faire consister toute leur gloire et tout leur bonheur à les
exécuter avec une scrupuleuse exactitude et une soumission entière.
saint Jean
Climaque : L'Échelle sainte
«De la bienheureuse
et toujours louable obéissance»