Magazine Journal intime
Le prix de la liberté
Publié le 22 juillet 2009 par Patriciaturcotte
Rien n'est facile ne ce bas-monde, surtout lorsqu'une personne doit composer avec la solitude, la maladie et la pauvreté financière. Pour arriver à apprivoiser une saine solitude agrémentée des autres ingrédients cités plus-haut, il m'a fallu passer par tenter de tirer mon rideau de scène, c'est-à-dire, par une tentative de suicide. Ce fut mon bas-fond total à moi.
Demander de l’aide
Tentative de suicide qui aurait pu être évitée, parce que j'étais aller demander de l'aide à bien des places, y compris à l'urgence des hôpitaux qui me retournaient un brin trop vite à mon domicile.
Ces périlleux chemins de douleurs et de souffrances physiques et morales m'ont conduit à me fabriquer mon sucre à la crème à chaque matin; sans attendre que d'autres le fassent à ma place. J'ai apprit à demander de l'aide avant qu'il soit trop tard.
Vivre en dessous du seuil de la pauvreté financière, la maladie et la saine solitude
J'ai aussi vécu et je vis encore des dizaines de journées sans même pouvoir sortir des 4 murs de mon loyer, payé à bien plus que 50% de mon revenu situé en dessous du seuil de la pauvreté.
Savourer la paix intérieure et la véritable liberté
Mais même si mon baluchon semble toujours vide, je me couche chaque soir le cœur et l'esprit en paix; la sainte paix bénite que je n'échangerais même pas avec personne. Rassurez-vous, je n’ai pas encore atteint le Nirvana, ni encore rencontré le Christ.
Peu importe que l'on soit en prison dans son corps ou en prison véritable provinciale et fédérale, l'être humain peut retrouver sa liberté; plus qu’hier et moins que demain.
Patricia Turcotte © Le 22 juillet 2009