Brooklyn Véga

Publié le 23 juillet 2009 par Ilogmi
Aidez-là à se jeter sur la rue, avec toutes ses plumes sur les matelas qui ressemblent à des gorges angulées, des tunnels baémyiens fut-t-ils s'allonger entre le coude et l'annuaire mouillé que tu gardais depuis des semaines sous le bas de ta porte, d'une diva sortir de la cène récitant des vers de Magellan encerclés au feutre rouges, hanche à trois alertes, ganges entre les saouls des cils comme des ballons bandants et caniculaires qui s'époumonent dans la nuit avec les cheveux comme avec les taies. L'ombre du Guggeheim, la peau de la jupe qui croassait des verges arabiques au suicides de conférenciers.
Je contemple la véga, je tombe, je sens mon corps passer la porte vers la lune qui sort son couteau de pluie et coupe les jambes des enfants qui osent s'aimer, et oh le vent qui sort ses mains de camphre vers la peau du lustre hongrois, et nous sommes des taupes à lustres, on nage et on mégote, nous mangeons des giottos espagnols dans l'odeur des temples à fusils. Les magasins ferment et je jouis aux salaudes qui sont bleues, bleues sous le ciel à gémissures des enfilades de tourments et de suifs à numéros.
Elle, elle est si belle et Romulus ne voit plus la falaise qui va les bouillir avec la ville qui les reflètent, la brume de la ville, et ils se disent tout bas qu'ils suivent la main de celles qui vont, buvant leur Montblanc avec solicitude.