degré IV, XXIII
Publié le 23 juillet 2009 par Moinillon
Pénétré de
respect pour des moines qui avaient passé jusqu’à cinquante ans dans les
exercices constants de l’obéissance, je ne puis un jour m’empêcher de leur
demander de quelle consolation ils avaient joui dans la pratique si pénible et
si gênante de cette vertu. Or, les uns me répondirent que par la pratique de
l’obéissance ils étaient descendus si avant dans l’humilité, qu’ils avaient été
heureusement exempts de tout autre combat, et qu’ils avaient continuellement
goûté les douceurs d’une paix profonde; et les autres m’avouèrent que par là
ils avaient eu le bonheur d’en venir au point de ne pas éprouver la moindre
peine ni le moindre trouble au milieu des injures et des
outrages.saint Jean
Climaque : L'Échelle sainte
«De la bienheureuse
et toujours louable obéissance»