tout à trac

Publié le 24 juillet 2009 par Lephauste

Tour de France ! J't'en fiche ! Tour de rien puisque la France, aorte pourrite, va, prostitutive, de l'Atlantique à l'Oural. Le ouïgour en chie à Mont de Marsan ! Le tchétchène se défonce à Collomb Béchard. Et dans les geôles de la blogosphère, les commentateurs revendiquent l'autonomie. L'autonomie ? Vos femelles font de l'aptonomie tandis que vous vous troussez sur les bancs de la Sorbonne, vous tracez vos pistes filant à toutes vapeurs sur des autoroutes quadrillées, du calme ! Le calme, oui, le paisible enivrement des mélancoliques. Ce voile que vos humeurs noirtes brumisent afin que vos mâles aient le teint frais des nouveaux nés ... Mornes, vous desquamez et vos mues font des révolutions dont le lézard se moque.

Littérature ? Mon culte ! Je parle, tu parles et tous nous parlons en palpant la morniquette de nos fantasmes de hardeurs disculpés, tiens prends ça dans ta face ! Ton pile tu peux te le carrer dans la saillie de tes racines torses. T'en veux des fleurs, des perles de suint gouttant de ton pistil ? Alors achète toi un paradigme et repasses me voir quand le fer sera chaud. Et fais moi au moins un plis honnête en lieu et place de ton Anarchie de revolver ! J'aime trop le monde pour endurer que l'injure vienne à la joue faire comme le balancier des équinoxes d'où aucune saison n'émerge, la tête sur les épaule. Bon sang de bon soir, comment faut-il dire qu'ici quand on pousse l'escarpolette ça n'est pas pour se brocher aux épaulettes quelques breloques d'adjupette ? Ici ? L'humain est tout un et indivisible sa fratrie. Et Une sa rêverie, et sans mystère ses envies d'un ensemble qui ne ressemble pas à la semelle de quelques-uns posée sur l'innocente idylle de quelques autres. Viens, entrez, ici est le lieu où tout reste à dire. Mercy.