Magazine Humeur

Vous voulez pas un whisky, d'abord ?

Publié le 24 juillet 2009 par Vinsh
Vous voulez pas un whisky, d'abord ?
C’est déjà vendredi ? Ah oui.

Bon, c’est pas pour dire, mais la blogosphère roupille ferme, ces derniers jours. Même pas une micro-polémique stérile à se mettre sous la dent, ou un mort un peu funky pour soulever les foules virtuelles et susciter des articles scandaleux / scandalisés. Et je peux pas non plus parler de chanteuses botoxées à chaque fois, on va finir par me taxer de misogynie, avec ces conneries.

Bon, et donc, c’est quoi mon excuse pour avoir glandé du bloug cette semaine, hein ? Bah y’en a pas, tu penses : je bosse mais je pourrais blouguer en douce (comme d’hab’), j’ai le GG qui séjourne dans mon clapier mais je pourrais l’expédier dans la salle de bain pour m’installer avec mon ordi dans les 2 mètres carrés d’espace libre qui restent… Ouais, ouais, ça va, j’ai l’habitude des reproches. "Tu postes pas régulièrement, c’est chiant", "J’arrive pas à suivre ton rythme de publication, y’en a pas", "En fait tu t’en fous, d’avoir des lecteurs accros à ta prose qui se font les veines quand tu écris rien de la semaine ?".

Tss, tss. Vous êtes drôlement exigeants, tu trouves pas ?

Mais la vérité, la voila : je suis absent par mimétisme communautaire. Influençable par des blougs, je suis une vraie merde, en fait. Mais les faits sont là : cette semaine, essayer de lire un truc marrant ET nouveau par jour sur notre blougosphère francophone (enfin, sur la micro-partie de blougosphère francophone que je lis, quoi), c’est un peu comme essayer de composer le tracklisting du best of des Spin Doctors (ou, pire, des Stupeflip) : ça sert à rien, la matière manque.

Du coup, je ne suis pas du tout, mais alors pas du tout inspiré. Ce qui me fait penser que la blougosphère est un phénomène auto-entretenu, en fin de compte. Si la bonne humeur et l’hyperactivité n’y règnent pas, avec foisonnement de billets ô combien spirituels et profonds (comme une soucoupe à café) sur le dernier film de Michael Youn ou les derniers potins de Secret Story 3 (l’émission sur laquelle il n’y a rien à dire, à part qu’ils se mettent sur la gueule histoire d’occuper leurs journées et créer des rebondissements pour leurs stratégies) (parce qu’ils sont "très stratagèmes"), et bah on n’a soi-même pas trop envie de déclencher une tornade blanche tout seul dans son coin.

Tu me comprends ? Nan, hein. Bah déjà, regarde la tronche de ma blougroll. Ensuite, imagine celle de mon Netvaïbes (la tronche, pas la blougroll). Enfin, visualise mes journées, moi qui suis un peu à la blogosphère ce que Grâce de Capitani est aux soirées jet-set à Saint-Trop' (hantant tous les buffets froids, elle sert tellement à rien qu’on pourrait la jeter, mais bon, au moins ça fait toujours une personne en plus)…

Tu vois l’ampleur du désastre ? La vérité, je suis au bord du suicide neuronal, là. J’erre comme une âme en peine et les blougueurs sont soit en wacances, soit en mode off.

Moi je dis REVENEZ, les gens !

Sinon, je perds l’inspiration, et ça a l’air de vachement préoccuper le lectorat, qui hurle au désespoir et confierait limite ses économies à Bernard Madoff pour m’envoyer des sbires intimidants, claquant son PEL comme un malheureux milliard de la Société Générale, simplement pour l’infime espoir de me voir renaître de mes cendres inspirationnelles. Ne te donne pas ce mal, lectorat, je n'en vaux pas autant. C'est les régies pub qui le disent.

C’est n’importe quoi, ce post, non ?

Oui, un peu. Ma cervelle est fatiguée.

Car rassure-toi, gens : pour avoir des choses à te dire, je me lance dans une politique expansionniste de consommation d’alcool. Avec un peu de bol, d’ici quelques jours, je reviendrai, déjanté et débauché, te raconter des trucs sous acide, et tu rigouleras vachement.

Patience, donc.

Et si tu es lecteur et blougueur à la fois, et bien j’ai envie de te dire de BLOUGUER (bordel à queue).


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Vinsh 654 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine