Une autre guerre du goût

Publié le 24 juillet 2009 par Lauravanelcoytte

Par Philippe Sollers

Barbey d'Aurevilly, l'auteur des «Diaboliques» adore Balzac et Stendhal, n'aime ni Zola ni Tocqueville, déteste George Sand, et il est souvent clairvoyant.

Qui se soucie encore de Barbey d'Aurevilly (1808-1889) qui a passé son temps à déranger son époque ? Romancier, nouvelliste, critique, journaliste, il aura pourtant été un des grands réfractaires du XIXe siècle avec Baudelaire et Bloy pour ne citer qu'eux. Il détestait tous les conformismes. Il aurait aujourd'hui fort à faire.