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Charlots

Publié le 24 juillet 2009 par Csp
Il y a beaucoup de gens parfaitement incompétents dans tous les domaines, à commnencer par la bande de politiciens kleptomanes qui nous gouvernent. Mais il est patent que le record de nullité crasse est atteint - et même enfoncé allègrement avec tambours et trompettes - par ces syndicats qui s'en mettent pleins les fouilles et autres corporations qu'on nous présente comme les défenseurs des travailleurs. Héros d'une mythologie ébouriffante d'archaïsme se vautrant dans un national-protectionnisme au service d'une petite oligarchie, et dont le bilan en terme de chômage massif incite à considérer que ce sont véritablement de sombres guignols complices d'un gouvernement corrompu et infoutus de gérer correctement un club de pétanque.
Le plus fort est qu'ils arrivent à nous faire prendre des vessies pour des lanternes.
Prenons le cas d'Édith Méry .
Qui entre autres activités, est présidente de l'association des Dentelles Leavers (ma marque préférée de soutif, accessoirement) , expliquant que le licenciement économique est le dernier recours pour les patrons, qui préfèrent éviter d'y avoir recours vu que se mettre les salariés à dos n'est pas dans l'intérêt de l'entreprise, tout conflit étant une source de baisse de la productivité.
Ils préfèrent éviter aussi de se retrouver dénoncés dans les petits papiers dont les journaux font leur choux gras.
« Les patrons font tout pour éviter les licenciements. » Lassée de fait d'entendre les patrons du secteur être dénigrés. « J'entendais à la radio ce matin que les patrons profitent de la crise pour licencier. J'ai rigolé. Mais c'est un rire amer... Une entreprise est faite pour vivre et assurer du travail à ses salariés. »
Contrairement à la légende véhiculée par les vieilles lunes marxistes, c'est souvent un crève-coeur pour les patrons, surtout dans les petites entreprises. Comme pour le PDG de cette société de chantiers navals, qui s'est récemment suicidé, rongé par le remord d'avoir dû licencier une centaine de personnes.
Ainsi, à chaque annonce de plans sociaux, une bande de zigs met à profit ses gros bras pour faire le coup de force et tenter d'obtenir plus d'avantages. Ceci en se goinfrant sur le dos des autres salariés et celui du consommateur, puisque ce sont eux qui vont payer l'addition au bout de la chaîne. Soit sous forme de chômage, soit sous forme d'augmentation des prix pour compenser le préjudice. Quand ce ne sont pas prises d'otages, sabotages, ou explosifs divers & pétaradant.
Curieusement, cet aspect du dégraissage inhérent au fonctionnement mafieux d'un clan aux méthodes siciliennes, est normalement passé sous silence. L'omerta règne. La presse unanime et les démagogues professionnels préféreront faire leur beurre en cherchant des boucs émissaires tout désignés : les patrons, la finance cosmopolite, les banquiers, etc.
Ces démagogues se présenterons naturellement sous les atours de bienfaiteurs de l'Humanité et séduiront la foule par de belles indignations. Des indignations par paquets comme on en trouve sur mon autre blog, véritable choeur de pleurnicheries qui ferait passer les Feux de l'Amour pour un film d'action avec Bruce Willis.
Naturellement, les politiciens à l'oeil toujours rivé sur leur courbe de sondage, emboîteront le pas à l'opinion chauffée à blanc par ces charlatans de tout poil pour se poser en sauveurs providentiels. Et ce en agitant à la vindicte populaire des solutions aussi grotesques que confondantes de simplisme. Comme par exemple fermer les frontières, réquisitionner les entreprises, faire la révolution, ou autres pitreries dont la bêtise dangereuse fut déjà maintes fois essayée.
En vain.
Cette montée en puissance des charlots vendeurs de potion magique ne peut qu'augmenter par temps de crise, surtout avec un déficit et une dette explosant des compteurs déjà dans le rouge, une planche à billets tournant à plein régime, qui nous mitonne une situation inquiétante d'hyperinflation déjà connue par le passé - mettons dans les années 30 par exemple.
Mais peut-être ce silence complice tient aussi à ce que tout ce monde politicomédiatique et syndical est-il très occupé à maintenir ses privilèges microcosmiques et a donc tout intérêt à collaborer en se faisant des papouilles enamourées.
Pendant ce temps, d'honnêtes petits patrons, qui forment l'écrasante majorité du tissu des entreprises (malgré le discours convenu sur la petite poignée cotée en bourse), tentent tant bien que mal de se sortir les doigts en sauvant des emplois, envers et contres tous les bâtons que la caste dirigeante leur mêt dans les roues.
Édith Méry de l'assurer :
« Le licenciement économique, c'est le dernier recours. C'est pourquoi elle vient de proposer à ses salariés de passer de 39 h payées 39 (avec 4 heures supplémentaires) à 35 h payées 35. Avec un impact évident sur les salaires. « Mais cela me permet de ne licencier personne. Un salarié m'a interrogé et m'a demandé si je pouvais garantir que dans trois mois, je ne licencierais personne. J'ai répondu non. Car je ne peux pas le garantir. Et je préfère avoir un discours franc. C'est mon discours. Celui des patrons. Qui n'est pas toujours apprécié. Mais c'est un discours honnête. »
Tant de persévérance épuiserait les plus valeureux, reconnaissons-le. Une telle obstination peut laisser pantois, tant les efforts faits par la classe politico-syndicale pour décourager les entrepreneurs devrait inciter la plupart d'entre eux à plier bagage illico et à délocaliser sur le champ leurs affaires sous des cieux plus hospitaliers où fiscalisme, séquestrations et sabotages ne sont pas un sport national. Et cela constitue peut-être une explication quant à la déroute d'un pays qui se paupérise à grands pas sous les coups de boutoirs conjugués de taxes galopantes et d'un protectionnisme feutré, se mettant progressivement en place dans une économie de plus en plus administrée sous la tutelle d'un Etat obèse.
Il y a cependant une autre hypothèse qu'une stricte honnêteté nous oblige à considérer :
Le NPA, comme l'UMP, font partie de la même oligarchie corporatiste, ne différant que par leur clientèle. Présente dans les médias autorisés, dans des dizaines de corps intermédiaires para-publics et de ce fait grassement rémunérés, qui contribuent à son propre enrichissement. A savoir que Besancenot et Sarko sont les alliés objectifs d'une classe de pourris affairiste et de vampires démagos prospérant sur la crise et les difficultés des classes laborieuses, tout en faisant miroiter aux naïfs des lendemains qui chantent.
Nous retiendrons cette hypothèse comme point de départ de notre raisonnement (le nouveau point de départ, faut suivre), puisque celle-ci semble très fructueuse et la plus à même d'expliquer pourquoi l'Elysée cherche à pousser le NPA, notamment par des déclarations fort complaisantes à son égard, et pourquoi le parti populiste du facteur monte concomitamment dans les sondages.
Nous nous permettrons même de divaguer quelque peu en pensant que des gens comme Besancenot et sa clique, si nous avions vécu dans une autre époque parallèle, auraient parfaitement eu leur place à des tribunes vêtus de chemises noires et se tenant debout le bras tendu, marchant sur Rome sous les applaudissement d'une foule de désespérés enthousiastes. Mais ne nous laissons pas trop aller à des rapprochements anachroniques, aussi plausibles qu'ils soient.
Vous avez remarqué comme je suis friand d'hypothèses. Ce nouvel éclair du génie qui me caractérise m'oblige encore à reconsidérer l'hypothèse de départ - qui voulait que la corpo syndicale soit d'une incompétence crasse - ce qui est vrai, mais soyons plus précis, en reformulant notre propos de façon adéquate; à savoir qu'il se pourrait bien qu'elle soit aussi corrompue que malfaisante.
Si ce raisonnement totalement circulaire ne vous a pas convaincu, c'est normal, vous connaissez mes capacités d'analyse plutôt limitées.
Mais je dis ça, j'dis rien, c'est à titre d'hypothèse.
Qui est que la meute de charlatans gréviculteurs qui prétend défendre les intérêts des travailleurs, les défend en fait aussi sûrement que la Cosa Nostra protège les rues de Palerme.
Qui est de se faire du flouze et de l'oseille sur le dos des autres salariés en exploitant les peurs, mais en ayant rigoureusement rien à foutre du reste. Tout en exigeant il va sans dire, moult et fortes subventions publiques. Et en touchant au passage l'argent des caisses noires du patronat - le patronat étant un syndicat aussi pourri et subventionné que les autres, c'est évident. Puisque ce fameux secteur public méprise les intérêts privés, sauf quand il s'agit de les faire passer à la caisse et de ponctionner le contribuable, celui qui gagne son pain à la sueur de son front. Comme une espèce de larve parasite qui pond ses oeufs dans un organisme hôte, qui le suivrait incidieusement partout où il va, avant de lui sucer son énergie, en somme. Oui, ça se passe comme ça dans la tête des collectivistes: vivre aux dépens d'autrui: surveiller jalousement l'assiette du voisin et s'assurer de lui piquer un morceau de son bifteck en temps voulu. Incidemment, avec quelques petites tapes amicales et insistantes dans le dos - si ça vous rappelle une situation vécue, c'est normal. C'est pas joli joli en somme.
Quel gens fort peu fréquentables, décidément...
Et de nous surprendre encore à divaguer sur la ressemblance éventuelle entre les gens du NPA et leurs glorieux prédécesseurs, Jacques Doriot ou Marcel Déat.

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