Sommes-nous vraiment différents parce que nous ne sommes pas pareils ???

Publié le 27 juillet 2009 par Collectif Des 12 Singes

Catégorie : I] Nous sommes tous Égaux, alors acceptons et Respectons nos Différences !

      Thème : 1) Tous Différents, mais tous Égaux !

Fiche de visionnage n°1 :

Épisode 98 (saison 7, épisode 2) – Les gangs de Denver

Analyse philosophique des extrêmes : Sommes-nous vraiment différents parce que nous ne sommes pas pareils ???

* Les pros : Jimmy et Timmy (au début), les gangs, Christopher Reeve,

* Les antis : Gene Hackman.

* Thèse : Si on rejette les différences, restons entre nous ;

* Antithèse : Le communautarisme différencié, voilà l’ennemi ;

* Synthèse : Acceptons-nous et aimons-nous les uns les autres !

Il était une fois à South Park Jimmy le petit handicapé qui fait son one-man show en racontant ses blagues. Devant un public fantastique, il fait son spectacle : « Vous devez penser : Hé, c’est le mec qui a volé mes chaussures », et à propos de Michael Jackson « ça va, quoi ». Quel public génial, jusqu’à ce qu’il demande qu’on allume la salle.

Introduction :

La différence est une chose, la notion de hiérarchie sociale ou d’Égalité dans la Fraternité en est une autre avec d’autres   conséquences !

Dès qu’il y a différence, qu’elle soit de naissance, accidentelle ou recherchée/affichée, des mouvements contradictoires se mettent en place. Certains veulent rejeter les autres parce que justement ils ne sont pas pareils ou en tout cas pas de la même façon que soi, alors que d’autres prônent un juste équilibre par la relégation des spécifications dans les oubliettes de la frustration de l’égalitarisation.

La voie du milieu serait de s’accepter soi-même tel qu’on est et non tel qu’on voudrait être afin de mieux accepter les autres car la différence existera toujours.

En somme, sommes-nous vraiment différents parce que nous ne sommes pas pareils ???

Thèse en faveur de la culture de la différence

Qu’on le veuille ou non, il existe un certain refus de la différence chez la plupart des humains, et cela est d’autant plus flagrant quand une personne quitte accidentellement le cercle des « normaux ».

C’est bien parce qu’on n’accepte pas les coups du sort qui ont créé la différence chez quelqu’un qui ne l’était pas avant qu’on peut parler de rejet du handicap ! Plutôt que de reconnaître l’égalité de tous quelles que soient ses spécificités, on préfère encourager ceux qui tentent de revenir dans la norme.

Christopher Reeve en est un exemple pour nous tous ! Alors que Jimmy faisait son one-man show, vu que l’ex superman passait dans le coin, tout le monde est allé le voir. Il le préfère lui à Jimmy car il était paralysé et maintenant il peut bouger un doigt. Quel bel exemple pour nous tous ! C’est pour ça que personne n’est venu voir Jimmy, sauf Butters parce qu’il avait dit qu’il viendrait. La mairesse présente l’homme le plus courageux de la planète, Christopher Reeve, qui n’avait pas besoin d’avion avant pour atterrir à South Park. Et c’est bien pour ça qu’il défend la recherche sur les cellules souches. Bien que controversée, l’étude des cellules souches est cruciale pour venir en aide aux handicapés. Mais comme le justifie Jimmy, bien que né handicapé il a tout de même réussi à monter un spectacle. Jimmy prend Timmy à témoin de son incompréhension : il ne comprend pas pourquoi une star devenue handicapée compte plus que ceux qui le sont de naissance. C’est que les gens estiment qu’il est un exemple à suivre : pour beaucoup de gens, il ne s’agit que de simples fœtus, alors que lui se bat pour les gens comme lui pour qui cela représente l’espoir. D’entrée de jeu, et beaucoup suivront par la suite, Stan et Kyle ne comptent pas se mêler de ça et préfère rester en-dehors du micmac à suivre. Pour Reeve, certains sont contre l’emploi des cellules souches, car utiliser des fœtus est contraire à l’éthique, mais cela prouve seulement que le public doit être mieux informé sur ce type de recherches. Les cellules souches d’un fœtus peuvent remplacer n’importe quelle cellule. Il n’y a rien de plus puissant sur Terre. A la question de savoir comment il utilise ces cellules souches, Reeve répond en suçant un fœtus : c’est très simple, et à présent il bouge déjà mieux ses bras. En manque de livraison de nouveaux fœtus, il se sent faiblir, mais autrement, chaque qui passe il se sent plus fort et plus agile.

Certaines différences engendrent une vision de la vie radicalement divergente de celle que pourraient en avoir des personnes n’ayant pas ces spécificités.

Afin d’éviter certaines incompréhensions et évoluer dans les mêmes valeurs et mœurs, certains clubs sont très sélect. Alors que les membres sont suffisamment dévisagés toute la journée, ils peuvent trouver dans ces réunions un lieu de tranquillité d’esprit puisqu’il n’y aura pas de jugement autre que celui sur le fond puisque tous ont des formes similaires mais classer en-dehors de la norme par les « ordinaires ».

Ainsi, Jimmy se venge des quatre galopins qui ne sont pas venus le voir à son spectacle. Il leur demande s’ils veulent faire partie de son club, mais non, ils ne peuvent pas puisqu’ils sont valides. Sans son club il faut être handicapé et de naissance, afin notamment d’éviter les connards comme Christopher Reeve. Cartman est vert de rage : Jimmy et Timmy font un club et il ne peut pas en faire partie ??? (euh oui, sachant que Cartman avait acheté un parc d’attraction pour lui tout seul, où il faisait de la pub pour dire que personne n’avait le droit d’y     entrer !). Vu qu’il est valide, il devra rester sur sa faim. Jimmy et Timmy vont ensuite se faire faire des t-shirts pour leur club, avec un nom génial. Sauf que le commerçant les prévient qu’il existe déjà un gang des Hommes de Fer et ils ne vont pas apprécier : s’ils portent ça, ils vont au-devant d’ennuis ! Jimmy est tout étonné d’apprendre qu’il existe des Hommes de Fer, et s’empresse de demander s’ils sont comme eux de naissance ou par ambition, comme Christopher Reeve. Mais le vendeur préfère ne pas se mêler de ça ! Arrivés au gang à Denver, Jimmy demande s’il vaut mieux naître Homme de Fer, ou le devenir par accident. Pour les membres : on ne peut pas le devenir par accident, ce qui rassure Jimmy qui se demande bien pourquoi les accidentés se croient tellement importants ? Pour prouver qu’ils sont des Hommes de Fer, Jimmy et Timmy doivent ramener des Sanguinaires refroidis. En arrivant près d’une supérette où ils ont peut-être des Sanguinaires refroidis (ça doit être une boisson fraîche se dit Jimmy), un camion voulant éviter les deux handicapés se renverse et tue bon nombre de gangsters. En fait, ils ont, involontairement certes mais quand même, dégommé 13 Sanguinaires, ce que personne n’avait fait avant eux. Et en plus ils ont rapporté des marshmallows, décidément ils assurent. Ils sont donc plus qu’acceptés dans le club, ils sont sacrés les pires Hommes de Fer de la ville. C-pop met la zik à donf pour fêter ça style Five Points. Jimmy est ravi d’être avec de tels handicapés, il a l’impression qu’ils sont au début d’une aventure, m... m... merveilleuse !

Marquer sa différence est comme le fait de marquer son territoire, un instinct animal issu de la nuit des temps.

Le sentiment d’appartenance à une même communauté est l’un des plus forts du règne des animaux sociaux. Il permet de se sentir en sécurité, à l’écart et à l’abri des autres, prédateurs venant de l’extérieur ! Cette communion sectaire entre gens pareils facilite en outre l’affirmation de sa différence et induit son besoin de reconnaissance par la société entière qui les rejette.

Alors qu’ils cherchent une bande de jeunes appelés les Hommes de Fer, un clochard prévient Jimmy et Timmy qu’ils squattent un entrepôt, mais que personne n’ose y entrer. Mais eux n’ont rien craindre vu qu’ils sont comme eux. Sur place, ils se présentent comme étant aussi des Hommes de Fer, mais vu qu’ils sont les seuls de leur genre à South Park, ils aimeraient rejoindre ce club de Denver. Après s’être intégrés et avoir passés une soirée géniale, nos keums se font raccompagnés chez eux et le gang leur demande (ce qui est réciproque) de ne surtout pas changer. Eux qui se sont bien éclatés, demain ils se baladeront pour montrer leurs sapes et affirmer leur appartenance au clan. Mais les parents de Jimmy sont morts d’inquiétude, alors que pour lui il n’y a pas de quoi s’en faire : sa vie est de la balle (normal pour un membre de gang) et tout va au p... p... p... poil ! Il n’y a pas de raison que ses parents flippent, pour une fois qu’on l’accepte quelque part !

Antithèse en faveur de la non différenciation

Malgré nos différences, nous sommes tous issus de la même race humaine et, localement, de la même société !

Les différences n’ont d’importance que pour ceux qui veulent stigmatiser une communauté ou une spécificité, niant par là-même l’aspect universaliste de certains défauts. Si l’on creuse sous la croûte des apparences, on voit bien que ce qui nous rassemble est plus important que ce qui nous sépare !

Jimmy est aux anges quand il rencontre ses congénères, agréablement surpris que tous ces handicapés du club soient blacks. Alors qu’il n’y a pas d’handicapé black à South Park, il est ravi de cette incroyable coïncidence. Même entre gens qui ne peuvent pas se blairer il existe des centres d’intérêts convergents qui relativisent les différences. Jimmy s’en veut d’avoir fondé un club d’handicapés de naissance : à présent les voilà en guerre contre les accidentés. Mais les deux gangs doivent cesser leur lutte et Jimmy sait qu’il peut les réconcilier. Les deux gangs opposés ont beau se livrer une guerre sans merci, Jimmy est persuadé qu’ils s’entendront à merveille lors d’un bouclage forcé : en louant le gymnase et en y enfermant les deux gangs, ils auront toute la nuit pour jouer et discuter ... ensemble.

A force de ne pas être reconnu dans ses droits, on peut être amené à fréquenter des groupes peu fréquentables !

Tout comme dans une famille où l’on se sent bien, on a tendance à couvrir certains agissements qui d’ordinaire nous répugnent sous prétexte que ce soit le groupe auquel on se rattache qui les a commis. On trouvera toujours de bonnes excuses pour justifier des faits qui nous paraissent injustifiables, justement en tant que membre du groupe. Sans forcément cautionner, on peut vite déraper dans l’assistance à entreprise délictuelle voire criminelle.

Alors que Jimmy et Timmy vont chercher à manger chez City Wok, le cuisinier voit de suite arriver nos deux gangistes et, ne voulant pas de problème (pourtant, Jimmy demande gentiment 2 poulets kung pao), les supplie de prendre ce qu’ils veulent et de partir. Il ouvre même sa caisse et leur donne les seuls 112 $ qu’il y avait. Jimmy est persuadé qu’il a gagné un prix en liquide parce qu’ils sont les 100èmes clients. De retour chez lui, Jimmy est convoqué par ses parents dans la cuisine. Ils ont remarqué un changement dans son comportement et ont peur qu’il fasse partie d’un gang. Ah d’accord, ses parents parlent de ses potes, mais Jimmy ne peut rien dire sur le club car c’est secret. Ses parents sont affligés par la véracité de leurs soupçons. Sermonnant Jimmy parce qu’il fréquente des voyous, il prend leur défense et interdit à ses parents de cracher sur les keums du club, ses potes.

Quand le sentiment d’exclusion est fort, la rancœur et l’esprit de vengeance monte en chaque victime.

Que certaines de ces personnes mises au ban de la société s’unissent, et une dynamique de haine et de comptes à rendre se met rapidement en branle. Cette violence peut s’exercer à l’encontre de la société qui a engendré leur mal-être, mais le gros de leur bile est réservé à ceux avec qui ils sont en lutte directe, c’est-à-dire ceux qui leur ressemble le plus.

Le fait que Jimmy et Timmy aient dégommé 13 Sanguinaires, ce que personne n’avait fait avant eux, entraîne la spirale de la vengeance : quelques temps plus tard, une voiture vient crible de la balle la maison de Jimmy puis de Timmy. C’est signé Sanguinaires de l’East Side ! Hyde et Richardson, de l’antigang de Denver, confirme qu’il s’agit sûrement d’une expédition punitive des Sanguinaires. Jimmy s’en étonne, mais Hyde lui rappel que c’est son gang rival et qu’ils s’entre-tuent avec eux ! Décidément surpris par tout ceci, Jimmy n’en revient pas. Mais que cette vermine ne joue pas les innocents avec Hyde : ces gangs se haïssent, et un jour Jimmy aussi se fera tuer. L’officier le sait, lui qui fut aussi un Homme de Fer, mais qui ne l’est plus. Jimmy demande si c’est lui aussi grâce aux cellules souches (sous-entendant qu’il serait comme Reeve, un de ceux de la catégorie « accidenté »), mais Hyde s’éclipse, visiblement déçu que Jimmy ne quitte son gang que le jour de sa mort !

Synthèse

Se moquer d’autrui pour ses différences est l’une des pires bassesses qui compose tout l’arsenal de la cruauté humaine.

Que ce soit par les hasards (qui ne font pas toujours bien les choses) de la génétique ou les coups de la vie, les spécificités sont souvent lourdes à porter et on ne s’habitue jamais vraiment à la moquerie de ses soi-disant gentils petits camarades. Cet acte de méchanceté assez gratuite n’est que le reflet de l’intolérance de l’un par rapport à la différence de l’autre.

Terriblement déçu que ses potes ne soient pas venus voir son one-man show, Jimmy s’entend dire que l’absence des enfants était due à Christopher Reeve ! Alors que lui avait été formidable mais que personne ne l’avait vu, il s’en prend à ce superman à roulettes. Mais Kyle le reprend : il ne faut pas se moquer de Christopher Reeve, et Stan confirme que c’est nul de le faire ! Jimmy blagouille alors avec Timmy sur le nombre de valides nécessaire pour changer une ampoule : un   seul ! Et comment on appelle un valide qui habite au 6ème ? Par l’interphone. Même si cela peut être affectueux, comme quand le chef du gang appelle Timmy « Roulettes » et Jimmy « Quatre Jambes », cela blesse toujours un peu même, voire d’autant plus, quand ça vient de potes !

Quelles que soient les erreurs de la nature à notre encontre, on se doit d’accepter notre triste sort car l’existence même est un merveilleux miracle génético-biologique, si imparfait soit-il.

Bien sûr tout le monde rêve d’être comme tout le monde, mais la raison médicale a ses limites que le cœur créationniste ignore. Si l’on ne peut pas tout soigner ni tout arranger au mieux, ceux qui souffrent de leur différence doivent prendre leurs maux en patience et faire du mieux qu’ils peuvent avec ce qu’ils ont. Ils se sentiront même plus vaillants puisque par leurs efforts ils auront réussi à combler une partie de leurs difficultés alors que c’était loin d’être gagné.

Jimmy ne veut plus faire d’effort, faisant même une croix sur son one-man show. Vu que tout le monde s’en fout de ce qu’il fait pour admirer le super connard Christopher Reeve, il ne voit pas pourquoi continuer. Sauf que dieu l’a fait tel qu’il est car son père et sa mère se moquaient des handicapés : ainsi, Jimmy leur a été envoyé par la main vengeresse de dieu pour leur donner une leçon et de fait, il a une grosse responsabilité ! Superman aussi se fait rappeler à l’ordre des choses, par son meilleur ennemi cinématographique Lex Luthor, alias Gene Hackman : ce dernier est venu demander à Superman d’arrêter ce qu’il fait, car utiliser ces cellules c’est jouer à dieu, et il devrait plutôt laisser la nature faire son œuvre. Il faut jouer avec les cartes que l’on a ! Mais pour l’ex super-héros, il est hors de question de revenir l’handicapé qu’il était avant. D’ailleurs il ne s’appelle plus Christopher : cette personne qui vivait en chaise roulante, toujours dépendante des autres, ne signifie plus rien pour lui. L’ancien Christopher Reeve est mort, désormais il sera Chris (tout court). Alors que le public admire le courage et l’aspect battant de Reeve, pour Hackman c’en est trop : même si la médecine peut faire de très belles prouesses, dans le cas présent, même si les cellules souches lui ont donné une force au-delà de l’imaginable, le traitement doit être arrêté car les cellules affectent l’esprit de Chris. Soit il arrête d’en prendre de lui-même, soit il y sera obligé.

L’ouverture d’esprit permet aux « intrépides » de s’ouvrir à de nouveaux horizons et de développer leur réseau et leurs expériences sociales.

Certes, à l’impossible nul n’est tenu, mais passer outre les différences d’avec les autres pour communiquer est à la portée de tous, encore faut-il le vouloir ! Souvent ce sont de petits blocages et malentendus qui font les grosses querelles qui s’enveniment jusqu’au pire des crimes la guerre, contre d’autres composés comme soi-même d’eau et de chair. Mais si l’on soulève un tant soit peu un coin du voile des apparences, on s’aperçoit vite qu’on a beaucoup de points en commun avec l’autre.

Jimmy a organisé une somptueuse soirée avec un buffet et une surprise de taille à l’intérieur du gymnase. Les Hommes de Fer se trouvent nez à nez avec les Sanguinaires et pensent tout de suite à un piège où le gang rival veut les descendre. Ce délire est un bouclage en règle : les retrouvailles entre frères ennemis seront agrémentées de basket, nage ou détente avec des jeux de société. De toute façon, les convives sont enfermés jusqu’à 7h du mat’, donc autant apprendre à se supporter. Les insultes fusent, les incitations et pousses au crime aussi. Mais pour Jimmy, on s’en fout si on est nés comme on est ou si c’est par accident, l’important est qu’on soit tous des frères ! Belle théorie, mais les Hommes de Fer ne sont pas les frères des Sanguinaires. Jimmy revient à la charge : ils ont tout le gymnase rien que pour eux, qu’ils essayent de s’éclater ensemble (euh, dans le sens de s’amuser bien sûr). Les deux leaders de gangs se tournent alors contre lui et ses idées fumeuses mais Jimmy tient bon : il faut au moins essayer, ça va quoi ! Le boss des Hommes de Fer croit avoir mal entendu, mais non, et celui des Sanguinaires prend le relais : ça suffit, y a basta quoi ! Tout le monde tombe d’accord pour essayer de se marrer plutôt que de se bastonner. Jimmy savait que c’était possible, et en plus il a appris un truc : il était jaloux de Christopher Reeve à cause de son succès, mais comme ses potes de gangs, il a appris à contrôler sa colère ; se réconcilier, c’est mieux que se bastonner ! Ils ont même profité de la nuit pour faire une chanson à ce sujet : « Sanguinaires, Hommes de Fer S’entendaient pas, Maintenant c’est bon, Ils font des chansons, Sanguinaires, Hommes de Fer, Sont des frères, Y a plus d’guerre, Sanguinaires, Hommes de Fer ».

Conclusion :

Voyez, on se couchera moins bête car on a appris un truc  aujourd’hui : la différence n’a pas d’importance, sauf pour ceux qui se cherchent des alibis pour justifier leur propre marginalisation de la société !

Il serait idiot de nier les différences, puisque ce sont elles qui font la richesse de nos sociétés, mais on ne peut pas accepter pour autant le non respect de l’Égalité des droits (et des devoirs aussi par voie de conséquence).Les différences ont trop souvent servi de prétexte à des luttes d’une toute autre origine et teneur, mais c’est en reconnaissant ces différences tout en admettant qu’elles ne font pas de citoyens de seconde zone que l’on pourra bâtir une société qui respecte l’ensemble de ses membres, quel qu’ils soient et d’où qu’ils viennent.

Puisque ce qui unit est plus important que ce qui sépare, nous devons cultiver l’unité dans la diversité plutôt que de tenter de trouver un équilibre précaire dans la standardisation ! Une société ne peut rejeter ceux qui sont différents, ce serait oublier qu’ils sont ses enfants !