Quand je naîtrai ici sous l’arrière désarmé
Je rirai plusieurs nuits salop mal- abhorré
Avant que ton oubli n’allume ou bien n’encense
Une gerbe de fleurs sous l’arrière désarmé
Une gerbe divergente de ta fatale essence
Devant l’oubli dominé dessous le vétuste
Découvrant une sève à la mer salée
La terre, les plaines, les cimes où la poussière s’incruste
De lunes haïssables verdissant sous le fruste
Diffèrent du légume d’argent tant éloigné du laid
Amnésie rappelée gisant sur pas grand-chose
Je blanchirai le milieu de ton fessier morose
Je blanchirai ta queue ou tes testicules fiers
Tu déclinerais doucement sur la dentelle rose
Jamais déchue contre la misère grossière
L’éventuelle tranquillité d’une sève sous l’immonde
Soustrairait à la lune moins de fadeur que l’ombre
Aux légumes moins de matière moins de lenteur de fronde
La haine ordinaire altérée monterait sous l’immonde
L’ennemi aurait moins tort sur mon âme affectée
Salop quand je naîtrai ici, amnésie rappelée
_ Oublie moi toujours à l’éternité raisonnée
De vieillesse ou rancune ou bien ternes froideurs _
Mon sel aura séché noyé dans le malheur
Tu seras moins éprouvé car étant le plus laid
Ah ! Complexe répugnance ou fragile équilibre…..
• Poème antonymique librement inspiré de « Si je mourais là-bas… » d’Apollinaire ;