Voici, un peu avant la tombée de la nuit, le quartier chinois de Singapour, où j’ai acheté ma première robe chinoise, noire.
J’y avais été emmené par mon ami Aloysius, les codes marchands de Singapour m’échappant un peu (de France aussi d’ailleurs). Une anecdote que je garde en mémoire est que : Aloysius parlait en chinois avec les différents vendeurs et lorsque nous sortions bredouille des boutiques, il leur disait ‘merci’ (xie xie) et moi, trop content de placer un mot en chinois de rajouter ‘au revoir’ (zai jian).
Sauf, que n’ayant pas encore, à l’époque, séjourné en Chine (ou n’ayant pas assez écouté à l’école) : je ne connaissais pas la signification culturel de ce ‘au revoir’ (qui signifie littéralement ‘à la prochaine fois’) ni que les chinois ne sont pas socialement particulièrement polis.
Et donc Aloysius me fît la remarque suivante : ‘Arrête de dire ‘zai jian’ à chaque fois qu’on sort d’une boutique ! Je suis déjà très poli en leur disant ‘merci’, on a passe pour des andouilles’.
Les vendeurs effectivement avaient l’air de bien rigoler et j’avoue que j’en rigole encore aujourd’hui.
Here is, just before the nightfall, the Chinese district of Singapore, where I bought my first Chinese dress, the black one.
My friend Aloysius brought me there, as the trade codes of Singapore were a little unknown to me (of France too anyway).
An anecdote which I keep in my memories is that: Aloysius spoke in Chinese with the various salesmen and when we were going out empty-handed of the shops, he told them ‘thank you’ (xie xie) and I, too satisfied to say a word in Chinese, was adding ‘goodbye’ (zai jian).
But, still not having, at the time, stayed in China (or not having enough listened during class): I didn’t know the cultural meaning of ‘goodbye’ (which means literally ’see you for the next time’) nor did I know that Chinese people are not particularly socially polite.
And thus Aloysius told me: ‘ stop saying ‘ zai jian ‘ every time we go out of a shop! I am already very polite by telling them ‘ thank you ‘, we sound like happy fools ‘.
The salesmen looked like they were having a good laugh and I admit that I laugh about it even today.
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