Brunch au Music Hall: La sentence sera terrible!

Vous n’êtes certainement pas sans savoir qu’aujourd’hui il existe un club, tout aussi fermé, et tout aussi puissant et influent que celui des francs maçons. Mais quand même un poil plus Glamour : Le BAGC. Le collectif des biatchs au grand coeur. Et dans ce club super select on est 5. En tous cas pour l’instant. C’est dire si c’est select. Dans ce club ya Princesse Soso, la reine des sushis et de la vanne qui tue sa grand mère, La Mite - notre belle Toulousaine grande gueule-maman de la mouflette parfaite, Sugar notre douce Nanterrienne aux répliques sucrées salées et une petite recrue toute fraiche, Hélène qui pour le dire honnêtement a tapé l’incruste mais n’en n’est pas moins absolument charmante et drôle…

***

Ce petit monde avait décidé d’aller bruncher par un joli dimanche de juillet. (Pour faire original) Comme les BACG ne sauraient se contenter de l’absolument digoulasse brunch du “pain quotidien” ( dont je vous parlerai un de ces quatre en des termes peu élogieux) elles avaient choisi un lieu hype et chic qui ô joie venait d’inaugurer une formule brunch : Le Music Hall.

Nous voici donc à 5 greluches + un courageux outsider masculin (qui a du souffrir le martyre le pauvre) et une mouflette à croquer, autour d’une table dans ce restaurant de  l’avenue Franklin Roosevelt…

***

µµµ

Du côté du décor…

***

La dernière fois nous étions dans un salon cosy, très girly ambiance tea time à l’anglaise. Changement radical : ici c’est design et luminothérapie. On est très bien installé, une grande et belle table rond, des bons sièges confortables et un emplacement idéal, juste à côté des viennoiseries et des gâteaux… Côté ambiance on a cette fameuse histoire de luminothérapie : des tas de petites lampes au plafond qui changent de couleur toutes les minutes environ et passent du violet, au rose fushia, au jaune, au vert pétard.

***

… Strange

***

- L’atmosphère correspond à celle d’un dîner… mais pas tellement celle d’un brunch finalement. Une fois là dedans c’est comme quand tu sors du cinéma : tu ne sais plus ni quelle heure il est, ni comment tu t’appelles.

- Le côté lumière changeante c’est amusant deux minutes mais au bout d’un moment ça pique les yeux. Si le jeu était dans des camaïeus de bleus ou des tons orangés assez doux… why not… mais là  c’est un peu l’agression.

- Et surtout… Va chercher des oeufs brouillés au buffet sous une lumière violette !  On va rigoler. Personnellement j”ai cru que c’était de la purée de betteravbe et j’ai passé mon tour. Cela dit ça donne des spectacles assez drôles : tu regardes les plats sous toutes les coutures (limite le nez dedans) tu pars à ta place avec ce que tu croyais être un morceau de pâté et là PATATRA la lumière repasse au jaune clair et tu te rends compte que c’est en fait de la terrine de céleri ! Errrrrrrrrk.

***

Du côté de notre assiette…

Le concepte est simple : Jus de fruit à volonté et boisson chaude au choix servis par les serveurs très chics, et pour le reste chacun se débrouille, avec deux éneeeeeuuuurmes buffets, un pour le sucré et un pour le salé.

- sur le premier on trouve: toutes les viennoiseries classiques, un choix de petits pains (aux céréales, au pavot etc) de grandes corbeilles de fruits frais, de la crème anglaise, du fromage blanc, un choix de céréales type choco pops et compagnie, des planches de fromage, et un présentoir avec de magnifiques gâteaux made by un super pâtissier.

- sur le buffet salé : des plateaux de charcuterie, des oeufs brouillés, de la purée de carotte (excellente parait il) des pommes de terre sautées, du bacon, du saumon fumé, du rosbeef froid, de la tomate mozzarella, des haricots verts, différentes sortes de salade.

***

***

Et puis

et puis

C’est le drame.

Nous nous régalions toutes avec des assiettes bien garnies quand tout à coup Princesse Soso me montre dans son assiette, un feuille de salade de mâche qui a  bien curieuse  allure. Quelques secondes de reflexions et d’observation (ben oui la lumière complique le truc) nous en déduisons que dans sa salade se trouve une énorme araignée morte par empoisonnement au vinaigre balsamique. Elle gît la bougresse avec ses longues pattes velues et… le spectacle est un peu dégoutant…

***

***

En bonnes biatchs nous présentons l’assiette coupable à un serveur, qui s’empresse de regarder la chose sous tous les angles et convie plusieurs collègue à vérifier (toujours la lumière…) histoire de voir si on est pas encore une de ses tables de pouffiasses hystériques qui râlent à tout propos. Le jeune homme descend en cuisine pour engueuler son chef, revient quelques minutes plus tard et dit à Princesse Soso:

“Eh bien… désolé… je ne sais pas quoi vous dire”

Et c’est tout.

Quoi?   Un faucheux géant se ballade dans la salade de mâche de ma copine et tu ne sais pas quoi nous dire ? C’est un peu court jeune homme ! On pouvait dire sur cette créature, bien des choses en somme. Bon je ne vais pas vous refaire la tirade des nez de Cyrano… mais je ne sais pas moi, un simple “nous vous offrons votre brunch” n’aurait pas été trop déplacé. Ou j’en sais rien, une deuxième boisson, un rabais sur l’ addition. une part de quatre quart à emporter. Mais non. RIEN. apparemment dans ce lieu super hype, le concept de geste commercial n’est point.

C’est fort dommage voyez vous, car malgré des produits de qualité, un endroit plutôt marrant, nous ne reviendrons pas. Nan. franchement sans façons.

Je vous rassure… malgré le fait que Spiderman se soit incrusté à notre petite réunion, nous n’en avons pas moins squatté et bitché tout l’après midi avec nos BAGC déchaînées. Histoires d’ex, de belles mères, de pompiers, de string volant, de serpillère humaine… tout y est passé et plus encore. Mais on a encore plein de trucs à se raconter. C’est ça qu’est bien.

Sur ce les amis…Je vous rappelle que vous avez jusqu’à demain pour voter pour votre garçonne préférée, suite à mon petit concours improvisé sur le thème des années folles…ça se passe par ici.  Bon vendredi à tous, demain je roupillerai certainemment mais dimanche nous retrouvons notre rubrique blog du dimanche avec un invité masculin à l’honneur (pas d’hystérie s’il vous plait)…