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Fin des vacances !

Publié le 03 août 2009 par Tazounette

Fin des vacances !
Me voilà de retour au bercail.

Je n’ai pas vraiment le sourire aux lèvres, pourtant mes vacances étaient fabuleuses et le soleil brille de mille feux, ici, en Belgique...

J’avais oublié.

J’avais tout oublié.

De la distance.

Des séparations trop brutales le dimanche après-m. Des journées que l’on se gâche avec un blues qui pèse dès le réveil du dimanche matin. Qui grandit tout au long de la journée. Du vide profond qui fait suite aux instants merveilleux que l’on a accumulés si longtemps, dont on a fait tant de perles et tant de colliers que l’on porte au cœur… Et lorsque la silhouette disparaît dans le rétroviseur, le cœur presque arraché si violemment que les jours juste derrière semblent d’un seul coup voler en fumeroles et disparaître momentanément sous le voile d’un blues pesant…

Je n’ai pas aimé hier.

Je n’ai pas réussi à lui dire au-revoir à la mesure de ce que j’aurais voulu.

Je ne lui aurais dit qu’un bête merci. Bien trop fade comparé à tout ce que j’y aurais mis pourtant, en simples connotations qui hélas ne sont pas forcément intelligibles…

Pourtant, par cette alchimie de l’unisson que nous partageons, je sais qu’il sait tout ce que je veux dire par là…

Pour ces pages que je retrouve… Je ne sais pas, je les ai laissées de côté si longtemps, qu’il va falloir que je me réapproprie cet espace.

Mon projet nécessitant que je travaille ma plume à tout ce qui n’est pas moi est en quelque sorte en complète opposition avec la ligne éditoriale de ce blog qui ne parle exclusivement que de moi (!!!).

Evidemment, la conjoncture veut que les mois d’été me permettant d’être libérée de mes petites, qui s’éclatent par ailleurs et renforcent les liens qui les unissent à leurs grands-parents dont elles ne profitent que si peu le reste du temps, et de passer du temps en bibliothèque pour amonceler la matière nécessaire.

La conjoncture veut donc que cela ne soit possible que durant quelques semaines et que le reste de l’année soit donc un peu moins propice à mon projet et donc laisse toute grande la place à ces pages. Petits veinards !

Je vous demande juste d’être indulgents avec mes premiers billets de remise en jambes… C’est fou comme la question de continuer ou d’arrêter se pose finalement souvent au gré de la maturation de pages qu’on affectionne, d’échanges qui bien que virtuels (et pas que ! (soupir)) n’en sont pas moins sincères font que les décisions s’en trouvent délicates.

Arrêter… Continuer… Décider…

Vais-je en avoir fini avec ces questions existentielles ridicules ?

Pourquoi ai-je tant besoin que les choses soient parfaitement claires ces temps-ci ?

Est-ce que cela est lié au fait que j’ai pris la décision de faire un vide monumental de mon appart ? Il y régnait un désordre certain. Une accumulation d’objets, une accumulation de papiers, une accumulation de fringues partout sauf dans les placards. Bref, une accumulation de désordre qui m’a donné presque la nausée, lorsque revenue de mes vacances, je savais que j’allais entamer là une autre année.

Samedi, direction IKEA, Carrefour et touti-quanti. Histoire de trouver de quoi améliorer cette vie de tous les jours qui ne contient plus de façon aussi permanente ce qui la rendait si paisible et si sereine pendant ce mois juste écoulé.

Opération réussie. J’ai désormais une chambre digne des suites de grands hôtels. Je m’y sens vraiment bien. Idem de la salle de bains. Il me reste maintenant à faire le vide question affaires des petites (fringues trop petites, vieux jouets incomplets, livres bousillés) et j’aurais une maison toute neuve pour entamer sereinement la rentrée…

Il n’y a que pour le boulot.

Petite déception aujourd’hui, puisque le premier e-mail ouvert ce jour était une réponse négative à ma candidature ITER. Logique. Projet international, je n’ai pas osé aposer la mention « anglais courant », je n’ai mis que « bonne connaissance », donc recalée.

Pas de regrets. Je sais d’où ça vient. En même temps je n’aime pas surévaluer mes capacités. Ce serait à refaire, je remettrais la même chose dans la colonne. Bref…

Retour au boulot ce matin. Revoir mes collègues ne m’a curieusement rien fait. J’ai juste l’impression d’être une extra-terrestre devant chaque tâche que je dois accomplir… Je cherche ma carte de bibliothèque, des bouquins qui parlent de théologie, de l’histoire de Paris, de sang ou d’enquêtes criminelles. Au lieu de cela, je me retrouve à parler « Spotcheck », « Habilitations », « Organisation de missions »…

Je me sens totalement à la rue.

Et surtout, surtout, je me demande ce que je fous-là !!!

Ah ! Si ! Ça me revient : je m’en mets plein les fouilles !!!!

J’avais presque oublié !


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