Ce lundi matin, j’avais rendez-vous à neuf heures à l’école Suzanne Russier, dans le quartier de l’Orphelinat, pour une rencontre avec une classe de CM1. Ce week-end, j’avais un peu préparé la rencontre car cela faisait longtemps que je n’avais pas mis le nez dans mon premier livre édité “Le totem perdu” et c’était celui-là même que les enfants de cette classe avaient lu.
Déjà, la circulation était pratiquement impossible à cause des manifestations USTKE en cours en ce moment. J’ai mis plus de trois quart d’heure pour aller d’un rond point à un autre. J’allais donc bien évidemment arriver en retard à cette rencontre. Heureusement pour moi, c’était sans compter sur Juliette, que j’avais “embauchée” comme assistante. Arrivée la première sur place, elle à fait la conversation et cela m’a permis d’arriver sans trop de casse juste à temps. (Imaginez mon angoisse)…
Et dès que j’ai mis les pieds dans cette petite classe, j’ai tout oublié. Oublié, les tracas de la circulation, de la pluie, du retard, devant ces enfants j’ai accroché mes ailes et je me suis envolée.
Ils m’ont littéralement entraîné dans leur monde où ils étaient encore, c’est à dire dans le monde de Dick et de Lizzie, sur cette petite île du Pacifique, à la recherche d’un totem qui avait disparu.
Ils se sont tous présentés les uns après les autres, en me nommant ce qu’ils avaient le plus apprécié dans le livre et alors, tout y est passé : les décors, l’humour, l’amour, les gros mots, le mystère, le petit chien Secret, et j’en passe…
Ensuite, ils m’ont bombardé de questions auxquelles j’ai répondu le mieux possible, puis ils m’ont dévoilé leur projet pédagogique. Ils sont en train de réaliser une BD avec les dialogues du livre. J’ai pu apercevoir quelques dessins esquissés et j’ai redécouvert mes personnages par leurs yeux. Incroyable; épatant !
Enfin, que du bonheur. Après une séance photos et dédicaces puis échange d’e-mail et d’adresses, je les ai quitté un peu à reculons. J’y serais bien restée la journée entière, moi, dans cette classe, d’autant que j’avais encore plein de choses à leur faire découvrir. Mais bon, le “timing” c’est le “timing” ! Et puis, si je veux que la BD soit terminée à temps, il faut que je les laisse travailler ces enfants.
Merci à la maîtresse pour cette formidable énergie car il en faut pour parvenir au bout des projets !
Ps : j’aurai des photos seulement jeudi, et grâce encore à mon “assistante” qui avait pensé à prendre son appareil, elle , contrairement à moi !!!!!