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Le petit prince regarda son nuage est soupira.
Où donc était sa princesse, à quoi pensait-elle ? Comment était-ce possible après tout ce qu’il avait fait qu’elle ne fut pas encore à ses côtés. Il savait bien que de son château sur la terre ferme, elle ne pouvait voir que le dessous du nuage… Mais… Il avait pourtant raconté et raconté encore et encore combien son monde était proche de lui, accueillant et si loin des préoccupations terriennes.
Il ferma alors les yeux, et sifflotta calmement, doucement. Il savait que le vent, forcément, porterait ce chant d’amour à sa princesse. Il savait qu’elle l’entendrait. Il ne pouvait en être autrement. Le petit prince siffla longuement… Puis il alla se coucher dans son lit, laissant la fenêtre ouverte sur le ciel bleu. Comme un carré de pastel, c’est par là que viendrai son chant.
— Eleken,
Et voilà, 3000 tuiles de montées