Magazine Journal intime

Des nouvelles du Loir (et de mes nuits)

Publié le 05 août 2009 par Kabotine
Des nouvelles du Loir (et de mes nuits)
Hier, alors que je faisais des courses à la super superette du bled-à-coté, mon portable sonne Twisted Nerve (vous savez le sifflent entêtant de Kill Bill ? Voyez le genre ?)
- Allo Madame Kabo ?
- Oui, Lorelei ?
-Vous en avez pour longtemps là ?
- Heu… vous avez eu un problème à la maison ? Tout va bien ? (Grosse flippe quand même, la femme de ménage astique la maison de haut en bas en vue de l’arrivée l’après midi même de mes parents et de mon cher et tendre…)
- Non, non rassurez vous, c’est juste que je le tiens en joue là, alors je voulais savoir si vous arriviez bientôt..
- (non, mais de quoi, elle me parle ???) Vous le tenez en joue… qui ca ?
(à ce moment là, j’ai les dix personnes qui font la queue à la caisse pendant que je range mes affaires qui lèvent le nez façon « tiens ? un truc ce passe à BàC (Bled-à-coté) ? Qu’est ce quoi donc ?)
- Bin le Loir m’dame Kabo…
- Haaa, ok… bin, je paye là, et j’arrive !
De retour à Mes-Vieilles-Pierres, je monte quatre à quatre non sans m’être emparée au passage d’une serviette de piscine et d’un balais, on ne sait jamais…
Dans ma chambre, Lorelei n’a pas baissé les bras, au sens propre du terme. Elle tient en respect, d’une serpillère menaçante et d’une bombe insecticide, un petit animal tour mignon qui a escaladé le mur (5mètres de hauteur sous plafond quand même !) le long de la gaine électrique.
Bon, plan d’attaque : Je récupère l’escabeau, munie du balais, je vais le forcer à descendre. Es enfants observeront à l’opposé de la pièce, de l’autre coté du lit. Lorelei jettera la serviette sur l’animal afin de la capturer, on l’emmaillotera et on ira le déposer au fond du petit bois… Loin, très loin de ma chambre…
Oui, bon, ca c’est le plan sur papier, parce que dans la vraie vie, je grimpe à l’escabeau armée de mon balais, je fais descendre le loir jusqu’à hauteur d’armoire, d’où il saute sur l’armoire, puis sur la table de nuit et sur le sol. Lorelei jette sa serviette d’où le loir s’empresse de s’échapper sous les jappements de joie de mes enfants. Puis esquivant nos pieds et nos balais, il s’enfuit dans le couloir où il se jette dans un trou en direction de l’escalier…
Voilà.
Trois choses :
- Le loir est sain et sauf.
- Nous ne sommes en rien des chasseresses.
- Il a disparu à l’opposé de ma chambre, ce qui est plutôt bon signe pour la tranquillité de mes nuits…(sauf que mon cher et tendre (et délicat avec les plaques à induction) mari est arrivé… mais ca fera l’objet d’un autre post certainement interdit aux mineurs…)

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