The Reader

Hier soir, petite séance culturelle !
Ca faisait des mois qu'on n'avait pas mis les pieds dans une salle de cinéma. Non, je mens, ce n'est pas vrai. La dernière fois, c'était le mois dernier avec nos petits anges (Totally Spies et Harry Potter).
Je reprends.
Ca faisait des mois qu'on n'avait pas mis les pieds dans une salle de cinéma, Christophe et moi. Hier soir, nous avons corrigé tout ça et sommes allés voir The Reader.
J'ai lu le livre cet été. Que dis-je ? J'ai dévoré le livre cet été. Fort, intense, émouvant, surprenant, je n'avais qu'une envie : que l'histoire ne prenne jamais fin.
Une histoire si bien écrite. Des mots si bien choisis. Il fallait que je lise, que je sache, que je comprenne où l'auteur voulait nous emmener, où les personnages allaient me transporter.
L'histoire d'un adolescent et d'une femme qui se sont aimés un été.
L'histoire d'une femme qui se veut froide et distante alors qu'elle n'est que sensibilité, tendresse et doute.
L'histoire d'un jeune homme devenu adulte qui découvre, au cours d'un procès de crimes de guerre nazis, la femme qu'il a tant aimée 8 ans plus tôt.
J'ai été bouleversée par cette histoire. J'avais terriblement envie de voir ce que le cinéma avait décidé d'en tirer. J'ai trouvé une Kate Winslet, comme à son habitude, parfaite et tellement vraie. Son jeu d'actrice nous emporte et nous transporte. David Kross, qui joue le rôle de l'amant adolescent, est beau, émouvant et sensible.
Certaines critiques ont vu à travers ce film un message antisémite que je n'ai pas perçu.
Je préfère l'histoire et les émotions que j'ai ressenties en lisant le livre. J'ai trouvé les personnages "plus humains", les sentiments plus forts. J'ai trouvé les mots plus justes et l'histoire plus proche de mon imaginaire.
Les avis sont a priori partagés aussi bien sur l'écriture du roman que sur la mise en scène du film. Je fais partie de ceux qui ont aimés, de ceux qui n'ont pas perçu ces messages cachés, de ceux qui ont été sensibles à cette histoire d'amour impossible.
A vos lectures !