C'est de ma bergerie de vacances perdue quelque part au milieu des verdoyantes prairies, des araignées géantes et des Lacaunes jolies que je vous écris aujourd'hui, toute courbatue zé courbaturée, le cuissot commençant toutefois tooouuuuuuuuut douuuuuuuuucement mais sûrement, ah ah !, à se fuseler.
" Z'avez mal au dos la webmaistre ? Vous voulez muscler vos jambonneaux ? Faites du sport ! Allez, plouf, à la piscine ! " m'avait un mardi soir hurlé l'ostéopathe.
Tu avais alors omis le chapitre des courbaturages jeudinaux, osthéo à 80 euros la séance, tsssssttt... maugréai-je ce matin avant de me lancer dans ma 48ème longueur de bassin semi-olympique (Zeus peut bien attendre) - bonnet en silicone pour protéger l'abondante chevelure ondulée, lunettes histoire d'éviter de ressembler une heure plus tard à un bunny myxomatosé - et de retrouver illico-piscino le sourire, car ce qu'il ignorait est que j'avais été dès ma naissance 100% signe et ascendant d'eau par les mages certifiée.
C'est donc tout naturellement que la piscine était redevenue, après quelques dizaines d'années d'abstinence, ma 2ème maison.
Qui dit bergerie de vacances dit vacances. Moi de même, ajoutant, encore une fois comme qui, lui même faisant sien le vieux proverbe mexico-hongrois, "En vacances ton temps d'écriture soliblogienne tu limiteras."
" Vous voulez que je laisse mes lecteurs sans nourriture ?
- Donnez-leur des photos.
- Ça tombe bien, j'en ai plein, issues de ma collection personnelle ou spontanément envoyées par de généreux lecteurs.
- Sauf que s'ils vous en envoient c'est peut-être qu'ils n'aiment pas ça...
- Teu teu teu ! Ils en raffolent, croyez-moi !
- Ok, ok.
- Merci quand même.
- De rien. "
Sur ce je partis compléter mon album photo de l'été...