Histoire de piqûre !

Publié le 14 août 2009 par Tazounette


C’était hier soir aux alentours de l’heure du crime…

C’était une histoire que me racontait ma sœur (quand j’en avais encore une, c’est-à-dire avant qu’elle décide de rompre avec toute la famille), il y a environ 30 ans, c’est dire si c’était pas hier !!!) quand on dormait encore dans la même chambre, nos deux lits l’un en face de l’autre, parce qu’on avait une chambre démesurément grande (n’est pas filles de pharmacien qui veut, que voulez-vous !) et qu’elle se faisait un malin plaisir de me faire flipper (sa race !). Son histoire commençait comme ça « Il est minuit, l’heure du crime… » avec une voix d’outre tombe qui me faisait beaucoup plus flipper que le reste de son histoire…

Bref, donc, il était minuit lorsque je me suis enfoncée dans les draps. Hier soir il faisait froid. Si, si, en Belgique, au mois de novembre, je peux vous dire qu’on se caille les miches ! Mais, une fois au fond de mes draps dans mon pyjama en polaire, en fait, j’ai eu un peu chaud. Je me suis donc levée, à la recherche d’une chemise de nuit toute légère (c’est ça les Taz, c’est tout dans les extrêmes, le plus dur c’est pour suivre, pour les z’aut’), pour mieux m’emmitoufler sous la couverture.

J’ai à peu près bien dormi jusque très tôt le matin, où j’ai entendu un enc… de moustique, faisant des ronds au-dessus de ma tête. Je me suis enfouie la tête sous les draps, mais comme évidemment c’est un truc qui donne chaud, ensuite tu rabats ta couverture tellement loin que t’es sûre d’écoper d’au moins 400 piqûres dans la foulée (au bas mot, les moustiques se font toujours un méga festin, je dois avoir un sang digne d’être mentionné en bonne place sur le Gault et Millau)…

Je suis donc restée sous mon drap parce qu’un sauna vaut mieux qu’une seule piqûre tu en conviendras. Et puis je me suis rendormie, et puis je réentendais ce connard par intermittence, puis me rendormais, bref, à peu près ça jusqu’à l’heure de mon réveil vers 7h30.

En fait en me réveillant, j’étais super contente parce que j’avais bien eu le con de moustique, ahahh ! Il avait pas pu me piquer ! Trop forte !

C’est alors que j’ai senti une gêne au niveau de la lèvre supérieure… Mais une vraie gêne quoi. Un truc de ouf, absolument pas normal.

Je m’approche de mon miroir, et là, entre les cernes, les cheveux en batailles et les traces des draps (t’as déjà essayé de dormir quand t’as chaud ? au réveil bonjour le moulage façon moucharabié), je vois ma lèvre supérieure, totalement enflée, genre siliconage en règle pendant la nuit…

Oh le con ! Tu crois que cet empaffé m’aurait fait la lèvre inférieure pour le même prix. ‘Tain, faut tout leur dire !

Me voilà bien avec une lèvre enflée et l’autre mince comme une raie des fesses, on aurait dit que je m’étais pris un pain pendant la nuit !

Bref, vous avez mieux comme bouton de moustiques, allez, dites-moi tout… J’avais connu la paupière, et un téton une fois, encore une fois pas le deuxième, des fois qu’on pourrait se réjouir !!!

Allez, je retourne bosser, on est vendredi, et c’est en général le jour où tout le monde se réveille et où les secrétaires sont overbookées, enfin, comme je suis trop bien organisée, et que je suis the secrétaire number one, que voulez-vous c’est trop fastoche, et bien moi, j’ai du temps !