Réveils pénibles
La gestion par l’écrit
Ce matin, je me suis de nouveau réveillée avec le souffle court et le coeur qui battait trop fort. Quand je suis dans cet état, à moins d’être dans une période “phobie du net” -heureusement rares- le remède le plus rapidement efficace consiste à me jeter sur l’ordinateur sans m’habiller, ni me laver, ni déjeuner, ni boire, ni même pisser, pour écrire ou insérer une photo dans le blog. Si je suis dans une période ou j’écris un roman, une pièce de théâtre ou autre, la solution consiste à continuer ce projet mais, généralement, quand je suis prise par un travail conséquent, je n’ai pas de crise d’angoisse. Parfois je me fâche si “je coince” -peu fréquent- mais je n’ai jamais de crises d’angoisse.
Les bonnes nouvelles du jour:
-Le soleil est au rendez-vous même si les températures sont trop basses pour moi.
-Le samedi les marteaux-piqueurs et les pioches se taisent.
-Ma télécommande ne souffrait que d’un problème de piles vite réparé.
-Les rates que j’ai sauvé de la gueule d’un serpent -si, si finalement le mari a reconnu qu’ils les aurait données en pâture aux serpents* lire mon billet d’hier- sont super sympas. Je suis même tombée totalement amoureuse d’une petite Shyna.
-Là je viens d’insérer deux billets. Mon coeur a baissé ses pulsations et je respire normalement. Je vais pouvoir me doucher et sortir ma chienne qui me regarde suppliante.
*Rats à serpents: je n’ai rien contre le fait qu’on nourrisse les serpents avec des rats. Il est normal que les reptiles mangent. En revanche je trouve déplacé, voire dégueulasse, de leur donner vivants des rats socialisés, habitués à l’être humain, qui nous ont donné leur entière confiance.
Le panneau qui interdit l’entrée au chantier qui me rend dingue avec le bruit des marteaux-piqueurs. Ceci dit, j’ai le plus grand respect pour les ouvriers qui y travaillent. Ce doit être de la folie de bosser au marteau-piqueur durant toute la journée durant des semaines et des années entières. Chapeau Bas.