Magazine Journal intime

Antivols...

Publié le 17 août 2009 par Tazounette

Antivols...
Samedi dernier, comme vous le savez, c’était le 15 août. En plein réaménagement de mon appart, samedi dernier, j’avais décidé d’aller chez IKEA.

Evidemment, les jours fériés comme ça, absolument TOUT est fermé en België… Bruxelles était déclarée ville morte, on a donc décidé de tailler la route vers Lille pour trouver mon bonheur, ouvert.

Une fois la caisse remplie, nous avons fait un petit détour par la ville. Il faut savoir que samedi, était un jour de beau temps comme il y en a peu dans nos contrées. Une vraie journée d’été, avec le soleil et la chaleur en prime. Forcément comme la veille c’était l’automne, j’avais mis un jean et j’ai sué ma race toute la journée, et puis comme j’avais mis mon jean tout neuf, je pouvais décemment pas le foutre avec une paire de baskets ou de kickers, du coup je me suis niquée les pieds avec mes talons foireux. Chaussures que j’avais mis sur un tas de choses à me débarrasser, mais comme ce furent les seules godasses assorties à ma tenue, elles ont fini à mes pieds. Mais j’ai eu tout le temps de me souvenir, durant ma longue balade sur les pavés Lillois, pourquoi j’avais décidé de les coller à la poubelle…

Bref, donc, petit tour à Lille, déjeuner vers 15h dans notre petit restau préféré (l’Arrière-Pays, pour ne pas le nommer), puis en déambulant de-ci, de-là, je me suis retrouvée comme par magie dans mon magasin de fringues préféré. Allez savoir comment j’ai pu me retrouver là !!! Le magasin liquidait une partie de son stock qu’il gardait dans une autre boutique à deux pas de là. Forcément, je ne pouvais pas ne pas y entrer. Et essayer. Et acheter…

Les deux boutiques n’avaient pas la même vendeuse. Celle de la première était distinguée, discrète, sympathique et compétente. La vendeuse assortie au style de fringues et au quartier où elle se trouve. Le quartier chic de Lille, une vendeuse classe, jusque-là, tout est normal. Sûrement qu’elle était partie en vacances, ou alors elle a été virée, et alors là, il faudra qu’on m’explique où est la logique…

Lorsque j’ai vu que c’était la deuxième vendeuse, j’ai compris que ce ne serait pas forcément une bonne chose… Imaginez le QI de la poule qui essaie vainement  d’avoir de la conversation avec l’accent du sentier et la vulgarité en prime ! La couleur platine qui date avec les racines mixées noires et grises, les UV par-dessus la peau mate, la mini robe avec la peau des jambes qui commence à se distendre (je n’ai rien contre cela, attention, mais avoir la décence d’en montrer le moins possible ce serait plutôt sympa), l’épaisse ceinture sur une taille légèrement débordante et un décolleté douteux avec de hauts talons dont elle n’arrive pas à se servir pour se déplacer ! Le genre de femme, dès que vous avez entendu sa voix, vous seriez prête à la supplier ou la payer pour qu’elle se taise  (un peu comme Laëticia Millot, qui fait son effet lorsqu’on la regarde (à part les yeux de vache un peu comme Loana… mais ce n’est pas de leur faute, dès qu’on l’entend, ça redescend aussi sec) !

« Allez-y, faut en profiter, c’est pas cher, rigarde, c’est 50 euros, j’te jure, la vie de ma mère ! »…

Je lui mets ma somptueuse salopette hyper supra sex en satin noir, ma petite robe en soie kaki et le petit débardeur qui rend fou, sur le comptoir. Elle prend le tas, encaisse, fout dans le sac sans le regarder, me rend la carte bleue et le ticket, et hop, on continue notre shopping !

Le lendemain matin, très impatiente d’arranger ma petite salopette noire, car ma taille rase-mottes, m’oblige à quelques arrangements. Je sors donc ladite du sac en papier, la tourne dans tous les sens. Et là, j’entends un drôle de bruit de plastique. Dur. Je retourne la salopette, et que vois-je, en bonne place sur la fesse… L’antivol…

Je suis tombée sur la vendeuse de compète, on dirait ! ‘tain ! La quiche, et puis c’est pas comme si son magasin était à 100 bornes de chez moi !!!!!!! Je vous passe l’étendue de mon humeur et la fureur d’un Taz qui ne pouvait pas trouver meilleure raison pour se défouler ! Je balance ma fringue, rentre dans une tirade sur la taille de son QI qui n’aurait rien à envier à la tirade du nez de notre cher Cyrano, la distinction langagière en moins…

Tant pis, de dépit, je me dis que la robe kaki fera l’affaire ! L’enthousiasme calmé par la première découverte, je m’en vais tâter l’étoffe avant de crier victoire. Heureusement pour moi car dans un des volants de la petite robe, un autre antivol se planque !

Quelle connasse ! En même temps, ils foutraient des antivols un peu plus conséquents, on n’aurait pas ce genre d’emmerdements !

Savez-vous déjà combien il est difficile pour une gonzesse d’attendre le lendemain de son achat pour enfin avoir le plaisir immense de porter cette vêture qui forcément était indispensable et manquait cruellement pour révéler toute sa personnalité et toute son aura ?

C’est déjà une vraie victoire !

Mais alors, quand elle doit attendre une semaine, qu’un vulgaire morceau de plastique aimanté au bout d’un clou, soit retiré de sa pelure après 100 bornes de bagnole et maudire pendant tout ce temps la c*** de vendeuse qui a fait le tiers de son boulot la dernière fois parce qu’elle était trop pressée d’empocher le prochain client, ça fout la haine !

Aujourd’hui, aucun regret, le mois de novembre est revenu au galop et on se caille les meules !!!

Avec un peu de chance, y’aura plus de soleil jusqu’à l’an prochain et une fois retiré les antivols de malheur, j’aurais plus qu’à les foutre au rencard, si c'est pas balo !

 


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